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Hermann Goering a fait main basse sur plus d’un millier d’œuvres d’art. Ce documentaire fouillé retrace l’histoire de la collection du numéro deux du régime hitlérien, composée notamment de pièces volées en France à des collectionneurs juifs.  

 

"Quand je trouve quelque chose, cela me reconnecte avec mes grands-parents que je n’ai jamais connus. Je touche ce qu’ils ont eux-mêmes touché, je tiens dans les mains ce qu’ils ont aimé." Pour l’Américain Simon Goodman comme pour les Français Alain Monteagle ou Lionel Salem, trois ayants droit de familles juives dont les collections d’art ont été confisquées par Vichy sous l’Occupation, retrouver des œuvres qui ont appartenu à leurs ascendants représente le combat de leur vie. L’exhumation en 2015, dans les Archives diplomatiques françaises, d’un catalogue constitué pour Hermann Goering, le numéro deux du régime hitlérien, a relancé ces dernières années la question des spoliations nazies pendant la Seconde Guerre mondiale. Rédigé sur un banal registre d’épicier, le livret faisait partie de l’importante documentation sur la récupération des œuvres d’art volées accumulée jusqu’à sa mort, en 1980, par Rose Valland, la conservatrice du Jeu de Paume, musée par lequel ont transité, dans le Paris occupé, les collections privées confisquées par Vichy à leurs propriétaires juifs. L’inventaire des œuvres détournées pour son compte par Hermann Goering, qui court de 1933 à 1943, précise leurs conditions d’acquisition. Les pièces représentatives de l’art européen sur lesquelles le criminel de guerre a fait main basse vont des primitifs hollandais et flamands aux grands noms de l’art moderne, pourtant considéré par les nazis comme "dégénéré". Plus d’un millier d’œuvres au total qui furent réunies par Goering dans son pavillon de chasse de Carinhall, dans le Brandebourg. Une résidence somptuaire où l’avide dignitaire nazi recevait ses amis, et qu’il fit dynamiter devant l’avancée des troupes soviétiques en 1945, non sans avoir entassé une partie de son butin dans les wagons de quatre trains de marchandises. 

Prédation nazie 
Au travers de la frénésie de collectionneur dont fit preuve, tout au long du IIIe Reich, Hermann Goering, Laurence Thiriat (Venise, l’insolente) plonge dans les arcanes de la prédation nazie sur le marché de l’art pendant la Seconde Guerre mondiale. Convoquant les éclairages d’historiens, parmi lesquels Jean-Marc Dreyfus, coauteur du film et auteur du Catalogue Goering – Les Archives diplomatiques (Flammarion, 2015), et de conservateurs de musées, ce documentaire fouillé retrace avec d’abondantes archives le parcours du dignitaire nazi, l'histoire de sa collection ainsi que les recherches entreprises pour recouvrer des œuvres par trois descendants de collectionneurs spoliés.

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Une collection qui dévoile les musées méconnus et emblématiques de la culture méditerranéenne.

 

Cette série de documentaires sur les musées méconnus de la Méditerranées souhaite mettre en relief le dialogue Nord-Sud et montrer comment les différentes cultures des deux rives se sont nourries les unes des autres, dans le but de construire et de s'apporter mutuellement leur savoir et savoir faire. 

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Quel est le point commun entre la Renaissance, la Glorieuse Révolution anglaise, la révolution de Juillet, le Printemps des peuples allemand, l'affaire Dreyfus, Mai-68 et… le nazisme ?

Chacune de ces périodes a été faste pour la caricature. Longtemps considéré comme mineur, cet art a profité des grandes secousses de l'histoire pour se développer, pour le meilleur, mais aussi pour le pire. Il faut attendre le XVIIIe siècle pour que naissent les premiers grands caricaturistes, dans une Angleterre qui connaît un élan de liberté sans égal : William Hogarth, James Gillray, George Cruikshank… En France, les grands ciseaux de la censure parviennent à étouffer la caricature jusqu'en juillet 1830 et l'arrivée au pouvoir de Louis-Philippe. Le "roi poire" légalise la liberté d'expression, avant de rétropédaler dès 1831. Trop tard. Des génies comme Charles Philipon et Honoré Daumier ont su s'engouffrer dans la brèche et, bravant la prison, irriguent la France et même l'Europe de leurs dessins révolutionnaires.

 

À la fin du XIXe siècle, la caricature est enfin reconnue comme un genre à part entière. C'est aussi à partir de cette période qu'elle révèle sa face sombre, devenant un instrument privilégié de l'antisémitisme, du nationalisme et de la presse d'extrême droite. Décriée après la Seconde Guerre mondiale, elle chute brutalement avant de se relever, en France, grâce à Mai-68, comme en témoigne la création de Charlie Hebdo, né deux ans plus tard pour prendre le relais de Hara-Kiri, interdit par la censure. Dessins – souvent animés – à l'appui, ce documentaire instructif part à la recherche des ancêtres du journal satirique. Où l'on (re)découvre les grandes dates de l'histoire européenne à travers les images inspirées de ceux qui ont forgé de leurs plumes un art majeur.

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Le 21 septembre 1964, l’Opéra de Paris fête en grande pompe l'inauguration du nouveau plafond peint de sa grande salle, désormais décorée d'une toile monumentale de 220 mètres carrés signée Marc Chagall, le plus français des peintres russes. Commandé par André Malraux, alors ministre des Affaires culturelles, le plafond a été réalisé dans le plus grand secret afin d’éviter les regards trop curieux, mais le projet a vite été ébruité. Réalisée dans un lieu construit à la fin du XIXe siècle, cette œuvre contemporaine encore en chantier s’attire aussitôt les foudres des critiques du monde de l’art et relance le conflit entre les classiques et les modernes. La fresque ne verra finalement le jour que grâce à la détermination de Malraux ainsi qu'à l’acharnement de Chagall, alors âgé de 77 ans.

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Le film repart sur les pas du Gauguin voyageur et retraverse les étapes de son parcours artistique. Ses tableaux, les nombreuses correspondances entretenues avec ses amis, sont autant de pistes qui nous permettent de comprendre l'artiste qui sera l'un des précurseurs de l'art moderne et de percer le mystère de cet homme ne perpétuelle quête d'ailleurs.

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C’est à Rome qu’il faut chercher l’un des plus beaux trésors de notre patrimoine national. Du haut de la colline du Pincio, la Villa Médicis, lieu de résidence pour des artistes français, domine la cité éternelle. Créée en 1666 par Louis XIV, l’Académie de France à Rome est à l’origine un lieu d’enseignement des beaux-arts dont les pensionnaires ont pour mission d'égaler les grandes œuvres de l'Antiquité. Au début du XVIIIe siècle, devenue une référence pour toute l'Europe, elle héberge des artistes français de renom : François Boucher, Jean-Honoré Fragonard, Jacques-Louis David, etc. En 1803, Napoléon fait l’acquisition de la Villa Médicis pour y installer l’Académie, à laquelle il donne un nouveau souffle.

 

Filiations

Aujourd’hui dirigée par Muriel Mayette-Holtz, la Villa Médicis accueille chaque année une douzaine d’heureux élus représentant différentes disciplines artistiques. Ils s'y consacrent en toute liberté à leurs travaux, tout en tissant une filiation avec leurs illustres prédécesseurs, dont la mémoire est partout présente. La caméra pénètre dans les pièces les plus étonnantes de ce palais, telle la "chambre turque", perchée dans les étages, où résida Ingres et qui inspira à Balthus, lui-même directeur de l’institution pendant dix-sept ans, le célèbre tableau éponyme. Entre déambulations dans les appartements ou les jardins et conversations avec des pensionnaires, des historiens de l’art, des restaurateurs et des conservateurs, l'une des plus prestigieuses institutions culturelles de l'Europe livre quelques-uns de ses secrets les mieux gardés.

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De tous temps, Venise a fasciné. Merveille d’architecture, reine des mers, elle concentre en son cœur les plus grands artistes, ceux qui vont faire rayonner son nom partout à travers le monde. Au XVIIIème siècle, elle est encore débordante de vitalité. Les Vivaldi, Tiepolo père et fils, Canaletto, Longhi, Guardi ou encore Goldoni et Casanova, ils sont tous là pour participer à ce bouillonnement fiévreux qui s’empare de toute la cité. Libertine et insolente, elle s’enivre de fêtes et de Carnaval pour sombrer doucement dans la plus joyeuse et le plus insouciante des agonies, avant que Napoléon ne lui donne le coup de grâce. Le XVIIIème siècle résonne comme les derniers feux d’une Venise qui tourne le chapitre des plus grands moments de son histoire. 

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