Au printemps 1984, John McEnroe est au sommet de son art tennistique. Le numéro 1 mondial est le grand favori des Internationaux de France, le seul titre du Grand Chelem qui manque à son palmarès. Ë Roland-Garros, le génial (et atrabilaire) gaucher est filmé, match après match, par Gil de Kermadec, le fondateur du service audiovisuel de la Fédération française de tennis. Trente ans plus tard, le réalisateur Julien Faraut a retrouvé, dans les archives de l'Insep (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance), les rushs en 16 mm. Il en tire un documentaire passionnant, qui, à travers la perfection technique du sportif décryptée dans un montage très inventif, brosse un portrait de l'homme McEnroe, plus complexe que son image médiatique.