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Simone et ses soeurs, c'est le secret de Simone Veil. Elles étaient trois : Milou, Denise et Simone, la dernière. Dans ce livre, elles racontent leur histoire à travers leurs lettres, leurs journaux intimes, leurs souvenirs - autant de documents inédits retrouvés dans les archives familiales. Elles ont dix ans, elles ont quinze ans... Elles s'écrivent tout ce qu'elles vivent : les bains de mer, les premiers flirts et l'amour, l'arrière-pays niçois, les années chez les éclaireuses. Et puis la vie bascule : l'Occupation, la traque des Juifs, l'engagement dans la Résistance de Denise jusqu'au camp de concentration de Ravensbrück, la déportation à Auschwitz de Milou et Simone, leur famille décimée. Et la vie après. Au retour des camps, les trois soeurs doivent réapprendre à vivre et aimer. Elles ne cesseront jamais de se parler et de s'écrire. Ce livre choral, composé avec les récits inédits des soeurs Jacob, nous raconte l'extraordinaire amour et le courage de trois femmes au destin exemplaire
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Le cinéaste D. Teboul retranscrit un témoignage issu de plus de quarante heures d'entretien face caméra avec S. Veil. Il retrace son enfance, sa déportation, son retour des camps, l'antisémitisme et l'impact de ces événements dans ses engagements politiques. Présente aussi trois séquences de dialogues avec sa soeur Denise et deux anciens camarades de camps. ©Electre 2019
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Le dernier témoignage que Marceline Loridan-Ivens, survivante de la Shoah et amie de Simone Veil, a partagé quelques semaines avant de mourir. " Une fois sortie des camps, je ne pouvais plus accepter de recevoir de leçons. Je crois avoir été une femme libre. Plus libre, en tout cas, que beaucoup d'autres. J'ai eu la chance de faire de bonnes rencontres au bon moment. J'ai été très aimée et cela m'a rendue meilleure. Il m'a fallu beaucoup d'années pour revenir à la vie. J'ai fait un énorme travail sur moi pour être différente, pour être plus consciente, plus authentique. " Quelques semaines avant de mourir, Marceline Loridan-Ivens, déportée à Auschwitz-Birkenau à quinze ans dans le même convoi que Simone Veil, s'est confiée à David Teboul et Isabelle Wekstein-Steg. Ceci est son dernier récit.
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Nouveauté

Séduisant et subversif, Hervé Guibert, mort du sida, a marqué les esprits en mettant en scène les derniers moments de sa vie. Un portrait intimiste de l’écrivain photographe, disparu il y a trente ans.

 

De cette "maladie inexorable", Hervé Guibert n’a pas guéri. Le miracle qu’il avait tant espéré n’est pas advenu. Mais, avant sa mort en 1991, trois ans après avoir appris sa séropositivité, il a gravé dans son œuvre, littéraire et photographique, "les lieux de [sa] souffrance", "les stations de [son] chemin de croix". Corps amaigri et joues creusées, le bel homme aux cheveux bouclés qu’il fut, celui dont le regard clair irradiait les clichés de bord de mer, aura livré un combat farouche contre le sida. Une lutte de chaque instant contre la déchéance du corps, observée et commentée avec un soin méthodique dans ses romans autobiographiques, notamment À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie (1990) et Le protocole compassionnel (1991), et dont il témoignait à la télévision sur le plateau d’Apostrophes

 

Hymne "guibertien"
Trente ans après la mort, en décembre 1991, du journaliste, écrivain, scénariste et photographe, David Teboul (Sigmund Freud, un juif sans Dieu) rend un émouvant hommage à cette figure intellectuelle et homosexuelle des années 1980, dans un documentaire composé de photographies et planches contacts, souvent inédites, d’Hervé Guibert, de films super-8 de son enfance et d’images puisées dans les quatorze heures de rushes de son transgressif film-testament La pudeur ou l’impudeur, où il a visuellement mis en scène les derniers moments de sa vie. Construit à la manière d’un hymne "guibertien" à l'amour, au corps, au sexe et au désir, Hervé Guibert, la mort propagande – titre de l’un de ses premiers essais paru en 1977 – réunit, dans le décor de lieux aimés – les plages italiennes, la villa Médicis à Rome, l’île d’Elbe où il repose – les images de ceux qui comptèrent parmi ses très proches : Thierry Jouno, l’homme de sa vie mort du sida en 1992 ; son épouse Christine Guibert ; ses amis, le philosophe Michel Foucault – emporté lui aussi par leVIH en 1984 –, les écrivains Eugène Savitzkaya et Mathieu Lindon (qui l’a raconté dans son livre Hervelino) ; mais aussi ses parents et ses deux grands-tantes adorées, Suzanne et Louise, avec lesquelles il entreprit de réaliser en 1980 un roman-photo. Nourri d’extraits de ses textes et lettres lus par le comédien Nicolas Maury, le portrait intime d’un créateur ancré dans son époque, dévastée par la pandémie de sida, et dont l’inestimable legs nous aura ouvert les yeux sur l’effroyable maladie. 

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