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Rose a donné 20 euros de pourboire à la serveuse. Rose a oublié de se laver les cheveux. Rose ne trouve plus de partenaire de bridge. Rose a marqué son code de carte bleue sur son porte-carte. Rose trouve que ses filles s’inquiètent trop à son sujet. Rose n’est plus invitée nulle part. Rose mange des aliments de luxe périmés. Rose n’a pas du tout envie de finir folle. Rose a oublié le nom de sa maladie. Rose veut qu’on lui foute la paix : elle est autonome. Elle a plutôt la pêche, Rose. Mais qu’est-ce qui lui reste de la vie ?

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À l’ère des réseaux sociaux, le premier baiser a laissé place à des pratiques plus crues, véritables rites de passage vers l’âge adulte. Des ados et des jeunes témoignent de leurs premières expériences sexuelles. Instructif et poignant. 

 

Les jeux sexuels précoces ont toujours existé. Aujourd’hui, les ados les baptisent "prélis", une abréviation de "préliminaires". Attouchements, fellations, cunnilingus... : à l’ère des réseaux sociaux, des "sextos" et de la "pornculture", ces pratiques remplacent souvent le premier baiser. Les passages à l’acte s’opèrent dès l’entrée au collège. Règles et codes de conduite pour ne pas être considéré comme "un dégonflé" ou une fille "qui n’ose pas" sont extrêmement bien établis : y déroger, c’est être mis au ban du groupe. Mais ces premières fois d’un genre nouveau sont souvent nimbées de peur, de honte, de culpabilité et de mensonge. Une perte d’innocence au goût amer...  
 
Rite initiatique 
La réalisatrice Julie Talon est allée à la rencontre de jeunes âgés de 12 à 23 ans, qu’elle interroge dans l’enceinte de leur établissement scolaire, à visage découvert pour certains majeurs. Afin de préserver l’anonymat des ados, elle a choisi de ne faire entendre que leurs voix, souvent brisées par l’émotion. Car cette parole libérée touche à des pratiques qui relèvent d’un rite initiatique vécu dans un contexte de contrainte et de violence insoupçonné par les adultes. Si les collégiens n’ont que peu de recul sur ce qu’ils sont en train de vivre, les jeunes sortis du secondaire se livrent à une analyse plus distanciée sur ces "prélis" et en tirent des leçons. Courageux et lucides, ils évoquent les contradictions entre la théorie et la pratique, et abordent les questions du consentement, du viol et du harcèlement, le tabou persistant de l’homosexualité ou encore le poids de la domination masculine.

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