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Il est rare qu'une troupe de choc porte le nom dun banquier, mais cela arrive. Le commando Kieffer, par exemple. Ces 177 Français, on le sait, furent les premiers et les seuls Français à débarquer en Normandie le 6 juin 1944 au sein d'un bataillon de fusiliers marins commandos Britanniques. Ce que l'on sait moins, cest d'où venait cet homme qui donna son nom à ce groupe de combattants célébrés comme des héros, le capitaine de corvette Philippe Kieffer. Les recherches de Stéphane Simonnet jettent une lumière étonnante sur le parcours de ce compagnon de la Libération : un banquier d'affaires quadragénaire, divorcé, sans expérience militaire et même considéré un temps comme insoumis ! S'agissant des seuls Français engagés dans les opérations terrestres du D-Day, Le Commando Kieffer tient une place toute particulière dans la mémoire collective nationale, notamment lors des grandes cérémonies commémoratives. Stéphane Simmonet lève le voile sur l'étonnant commandant Kieffer, devenu Chef de guerre improvisé, et le résultat de ses recherches ne collent pas toujours à la légende entretenue notamment dans son livre Béret vert, paru en 1948. Il nous livre enfin la véritable histoire de cet étonnant personnage qui a fait des dizaines de métiers. Comment cet homme d'affaires, qui n'a pas combattu lors de la Première Guerre mondiale, s'est-il retrouvé à la tête de ce commando qui débarque sur les plages normandes le 6 juin 1944? Car sans lui, le commando n'aurait jamais vu le jour. Il invente, recrute les hommes, les forme. Philippe Kieffer arrive à Paris en 1939. C'est un homme en rupture qui vient de quitter son Haïti natal. Il n'est pas militaire mais s'engage et arrive à Londres en 1940 à l'âge de 41 ans. En 1941, c'est le déclic. Il étudie les raids menés par les commandos britanniques en Norvège et réussit à convaincre la hiérarchie des Forces Françaises Libres de créer son commando. Il tiendra à bout de bras son unité. Le commando Kieffer est engagé dans une première opération en août 1942 : le raid sur Dieppe. Jusqu'en 1944, il participe à plusieurs raids au prix de pertes très importantes (25% de l'effectif) avant de recevoir le privilège suprême de débarquer le premier en France au jour J. En juin 1944, les hommes de Kieffer ressentent beaucoup d'amertume. Lorsqu'il débarque en France, le général de Gaulle, qui considère que le Débarquement n'est pas un combat de la France libre mais une opération anglo-américaine, ne viendra même pas les voir. Historien, Stéphane Simonnet est directeur scientifique.
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Croise les aspects militaires, politiques et sociaux de la libération de la France, pour en retracer les grandes étapes, du débarquement sur les plages normandes à la capitulation de l'Allemagne. Accompagné de cartes, d'infographies, de figures connues et méconnues retraçant ces moments de gloire et de douleur.
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