Les Chemins d'étoiles raconte l'histoire, tragique, d'un très grand amour : celui qui unit, le temps d'une année, deux enfants : Daniel, dix ans, et Lisa, neuf. Lui est juif et, en ce mois de juin 1942, sa mère vient de le confier à une famille de paysans de la vallée de la Dordogne pour le soustraire à la fureur nazie. Elle est la fille de ces fermiers qui accueillent Daniel ; elle n'est pas « comme tout le monde » : sensible à tout, elle ne sait s'exprimer. Pourtant Daniel entend l'enfant muette, partage avec elle ses rêves qui les projettent très loin, par ces chemins d'étoiles que le vieux Baptiste montre au petit garçon, et au bout desquels, sans aucun doute, il retrouvera ses parents. Dans L'Enfant des terres blondes, Vincent, dix ans, vit dans une métairie de la vallée de la Vézère. Il va à l'école, travaille aux champs mais, quoi qu'il fasse, il ne pense qu'à sa mère, qui vit enfermée dans un silence perpétuel et qu'il imagine sans cesse menacée. Alors il court : de l'école à la maison, des champs à la ferme pour être près d'elle, veiller sur elle. Et il lui parle, il entretient le rêve de retrouver l'homme qu'elle a aimé, son père à lui, qui doit les attendre quelque part, c'est sûr. Pour ne pas être séparé d'elle, il est prêt à toutes les audaces, toutes les folies, toutes les violences. La justesse des sentiments, la vérité des êtres, l'omniprésence du ciel et de la terre font de ces deux Romans de l'enfance des histoires d'amour simples, claires, profondes et bouleversantes.