Philomène a dix ans quand naît le XXe siècle. Elle est fille de métayers d'un village du causse Quercynois, près de Rocamadour, un pays rude, brûlant sous les feux de l'été, crissant sous les pas de l'hiver. En racontant son histoire et celle de sa famille, traversée par les guerres, illuminée par l'amour, c'est tout un monde que fait revivre Christian Signol - dans le parfum des pierres et des genévriers. " Le Pays bleu, c'est ce causse lotois d'où est originaire toute ma famille maternelle, entre Martel et Gramat, et que j'ai baptisé ainsi quand il s'est agi, il y a plus de vingt ans, de trouver un titre général pour Les Cailloux bleus et Les Menthes sauvages. J'ai longtemps cru que dans ces deux ouvrages je racontais la vie de mes grands-parents et de mes parents. J'étais déjà un romancier sans le savoir. En fait, il s'agissait plus d'une œuvre d'imagination que d'un récit vrai, mais elle était effectivement peuplée d'hommes et de femmes qui ressemblaient étrangement aux miens, qui exprimaient beaucoup de leurs idées, de leur droiture, de leur courage. C'est en cela, je le sais aujourd'hui, qu'un roman devient plus vrai que la vie et Qu'il peut toucher des centaines de milliers de lecteurs. "