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Nouveauté

Le vent de la mondialisation a tourné, et la Chine en profite. Pendant longtemps, elle a joué un rôle de sous-traitant pour les entreprises européennes, mais, d'année en année, elle s'est implantée en Europe et se pose aujourd'hui en recours face aux bouleversements causés par la crise financière. Elle délocalise, reprend des entreprises en faillite, remporte des marchés publics et crée des emplois : en Suède, en France, en Pologne ou en Grèce. Si les entreprises chinoises s'approprient des techniques et des équipements européens, elles apportent aussi leur savoir-faire et leurs méthodes strictes, parfois au détriment du code du travail.

 

Conquête

Magali Serre enquête sur ce phénomène, objet de tous les fantasmes, à travers quelques exemples emblématiques : de la construction d'une autoroute polonaise à l'acquisition du port du Pirée d'Athènes, des ateliers clandestins de confection de chaussures en Italie au rachat d'une usine de tracteurs en faillite en France ou au renflouement financier de Volvo en Suède. Elle a rencontré de nombreux entrepreneurs chinois, plus enclins à s'exprimer devant une caméra qu'on pourrait le croire, et contourné certaines réticences en interviewant des ouvriers inquiets, mais aussi plein d'espoir. Certaines entreprises n'hésitent pas à licencier ceux qui veulent monter un syndicat et considèrent que "les lois sociales encouragent la paresse et l'indolence". Mais cet interventionnisme chinois contribue aussi à sauver des entreprises et des emplois. Un état des lieux aussi passionnant que nuancé, effaçant certains préjugés mais révélant aussi la dureté des conditions de travail importées de l'Empire du milieu.

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Archives et témoins racontent l'histoire trop longtemps ignorée d'un djihadisme européen toujours à l’œuvre.

En trois volets denses, précis et fluides, Hugo Micheron et Magali Serre retracent en profondeur quatre décennies d'une histoire largement méconnue, en dépit de son ultramédiatisation depuis les années 2000. De Londres à Copenhague en passant par Paris, Madrid ou Bruxelles, ils explorent avec une exhaustivité inédite à la télévision le territoire mouvant du djihadisme européen, grâce à des archives saisissantes, dont certaines n’avaient jamais été montrées jusqu’ici, et des entretiens approfondis avec des témoins de premier plan – anciens djihadistes "repentis", mais aussi chercheurs, policiers, journalistes... Cette remarquable synthèse permet de comprendre comment ce phénomène en constante évolution a profité des failles des démocraties européennes. Et rappelle qu'il constitue pour l'avenir un enjeu décisif, non pas seulement sécuritaire, mais aussi politique.

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Nouveauté

Des premières sanctions économiques américaines, en 1979, à la récente escalade des tensions entre Washington et Téhéran, les coulisses d'une guerre de l’ombre qui asphyxie la population iranienne.

 

Depuis la révolution islamique et la prise d’otage de l’ambassade américaine de Téhéran, en novembre 1979, l’Iran vit sous le coup de sanctions économiques dont l’intensité varie au gré des politiques de confrontation des deux pays. En 2015, l’accord de Vienne, signé par la République islamique, les États-Unis, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Chine et la Russie suscite une vague d’espoir sans précédent : l’Iran renonce à acquérir l’arme nucléaire en échange de la levée partielle de l’embargo. Moins de trois ans plus tard, en mai 2018, l’administration Trump annonce son retrait unilatéral de l’accord et le rétablissement des sanctions, durcies au fil des mois. Acculé, l’Iran s’affranchit de ses engagements pour forcer ses partenaires à réagir. Mais les contrats signés par les grands groupes européens, qui craignent les foudres du Trésor américain, restent lettre morte, tandis que la Chine se contente de contourner aussi discrètement que modestement l’embargo sur le pétrole. Frappée de plein fouet par le chômage, une inflation galopante et une pénurie de médicaments, la population étouffe. Le régime, de son côté, s’enferme dans une attitude belliqueuse qui menace la stabilité du Moyen-Orient et favorise les courants extrémistes. Après l’invasion de l’ambassade des États-Unis en Irak par des milices chiites pro-iraniennes, Donald Trump riposte en ordonnant l’assassinat, le 3 janvier 2020, du général Ghassem Soleimani, chef de l’unité d’élite des Gardiens de la révolution.

Bras de fer 
Entrelaçant décryptages d’acteurs et d’observateurs de premier plan (le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Djavad Zarif, son ancien homologue français Laurent Fabius, le PDG de Total Patrick Pouyanné, un ex-conseiller de la Maison-Blanche…), images d’archives et immersion aux côtés de citoyens et de médecins en butte aux pénuries, Magali Serre lève le voile sur les enjeux commerciaux qui sous-tendent cet affrontement politique aux conséquences humanitaires désastreuses. 

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