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Pour le 80e anniversaire de sa naissance, les confessions de Romy  « Romy m'a accompagnée tout au long de ma vie. Dans les années 50 et 60, elle fut chez nous l'incarnation de tous les clichés qui couraient sur les femmes : depuis la “vierge” Sissi jusqu'à la “salope” de Paris.En ce 12 décembre 1976, il fait noir et il pleut. Depuis la tombée de la nuit, dans mon penthouse, à Cologne, nous évoquons sa mère, très proche de Hitler, son beau-père, trop proche d'elle, ses amours avec des comédiens et des réalisateurs, ses liaisons « interdites »...Nous parlons de l'amour et du métier, de ses chagrins et de ses colères. Romy Schneider est désespérée et furieuse. Au fil des heures, je prends conscience qu'elle est à la fois courageuse et craintive, révoltée et conformiste, surdouée et rongée par le doute. Elle veut que moi, la féministe, je la venge : « Nous sommes les deux femmes les plus persécutées du pays, dit-elle. »Nous ne nous doutons pas que dans cinq ans, six mois et dix-sept jours, elle aura cessé de vivre. »A. S.  Durant une nuit entière, Romy s'est confiée à Alice Schwarzer comme jamais encore elle ne l'avait fait.
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