« Je suis née de la plume d'un écolier [...] Mais partout c'était pareil. Personne n'était content de me voir arriver ». Dans cet album, une fois n'est pas coutume, la narratrice n'est pas une personne, ni un animal. Elle n'est pas non plus vraiment un objet, même si elle se répand sur une feuille, la feuille d'un jeune élève au milieu d'une dictée, puisqu'il s'agit d'une tache. Et la tache parle, la tache se raconte et dit sa tristesse de n'être jamais la bienvenue, ni à l'école, si sur un vêtement, de loisir ou de travail, jusqu'à ce que notre héroïne se retrouve par hasard parmi d'autres taches, de différentes couleurs, sur le tableau d'un peintre. Et tout va se trouver transformé !