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Un jour, le riche propriétaire tombe follement amoureux d'une violoniste, Camille. Mais alors qu'ils sont sur le point d'emménager ensemble, contre toute attente, Stéphane sort de sa tanière et décide de séduire la jeune femme, au grand dam de son meilleur ami.
Marie, la quarantaine, divorcée, vit avec son fils de 16 ans. Elle a une liaison avec Serge et attend un enfant de lui. Mais leur relation bat de l’aile. Elle décide de se séparer de Serge et d’avorter. Marie est très proche de ses quatre collègues, Gabrielle, Francine, Anna et Esther. Toutes ont des vies plus ou moins compliquées. Après un séjour à la campagne dans la maison de famille de Gabrielle, Marie renoue avec Georges, son ex-mari. Leur amour renaît mais une brouille les sépare une fois de plus. De nouveau enceinte, Marie décide cette fois de garder l’enfant, même si elle doit l’élever seule…
Une femme libre
Claude Sautet décrit, comme il sait si bien le faire, un groupe d’hommes et de femmes liés par l’amitié, dont les vies connaissent des hauts et des bas. Il met ici l’accent sur les femmes et en particulier sur le personnage de Marie, qui se libère de toute contrainte sentimentale et fait pour elle-même ses propres choix. Il a taillé le rôle sur mesure pour Romy Schneider, avec qui il a déjà tourné quatre films." Dans tous les films que j’ai faits jusqu’à présent, la femme a toujours été vue à travers les yeux de l’homme. Cette fois, j’ai voulu faire autrement. J’ai voulu dessiner une personnalité, inspirée en grande partie du vrai caractère de Romy Schneider, avec cette fragilité qui m’a toujours frappé, cette fierté, cette dignité qu’elle montre d’une manière tout à fait personnelle. Tout ce qui se passe chez elle à l’intérieur se reflète à l’extérieur." L’intensité de son jeu est à mettre en parallèle avec les événements de sa vie personnelle en cette année 1977. Son mariage avec le metteur en scène de théâtre Harry Meyen est un échec (il se suicidera deux ans plus tard) ; l’actrice cherche alors un sens à sa vie. À l’écran, elle joue Marie avec une assurance, une sincérité frappantes. Elle rayonne de beauté et d’émotion. Le rôle lui valut son second César de la meilleure actrice, après L’important c’est d’aimer de Zulawski. La même année, elle reçut le prix italien David-di-Donatello pour l’ensemble de ses films.