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L'odeur de la femme qu'il aime résume pour le narrateur de "Marie-Claire" la quintessence de sa passion pour elle. C'est autour de cette odeur de "parfum et de sueur mêlés" que le romancier tunisien Habib Selmi tisse l'histoire d'amour entre un homme tunisien et une femme française. Une palette sensorielle dans laquelle les senteurs de l'enfance et du pays natal se mêlent confusément aux odeurs des femmes qu'il a aimées, aux odeurs de celles qui l'ont marqué, à commencer par sa mère.
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Après cinq ans d'absence, Taoufik revient à Tunis pour y passer ses vacances chez son frère cadet. Il est d'emblée frappé par le comportement de sa belle-soeur, Yousra, qui à présent porte le voile et refuse de l'embrasser mais ne cache pas son engouement pour tous les produits venant d'Europe, y compris les sous-vêtements les plus affriolants. Son frère lui-même se rend régulièrement à la mosquée et y entraîne son fils chaque vendredi, lui inculquant la haine des "infidèles". Ce qui ne l'empêche pas de fréquenter une prostituée ni de dénoncer à la police sa belle voisine, Naïma, qui a elle aussi pris le voile, après son divorce, pour mieux dissimuler une liaison amoureuse. Quant à Leïla, la soeur de Yousra, pourtant bien intégrée avec son mari dans le secteur "moderne" de la société, elle n'hésite pas à coucher avec Taoufik dans l'espoir d'aller vivre avec lui en France, loin de la souriante Tunisie où, comme tant de jeunes gens, elle se sent étouffer... Dans ce roman prémonitoire publié avant la révolution de décembre 2010 et nominé pour l'International Prize for Arabic Fiction, Habib Selmi dénonce la duplicité et l'hypocrisie générées en Tunisie tant par le despotisme faussement moderniste de Ben Ali que par l'omniprésence de la religion dans la vie quotidienne.
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