S. Runciman retrace l'histoire de la rupture entre l'Eglise de Rome et les Eglises orthodoxes d'Orient. Il démontre que ce schisme fut le résultat d'un éloignement progressif dont les étapes sont l'invasion normande de l'Italie byzantine, les migrations des croisades et l'aspiration à la suprématie de la papauté réformée du XIe siècle ainsi que l'aboutissement le sac de Constantinople en 1204.