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Après l’océan Pacifique et l’océan Atlantique, c’est le troisième espace maritime le plus vaste de la planète : l’océan Indien. Cerné par l’Afrique à l’ouest, l’Asie au nord et l’Océanie à l’est, l’océan Indien rassemble 25 États et 2,7 milliards d’habitants, soit un tiers de la population mondiale. Une zone hautement stratégique dont l’importance n’a fait que croître ces dernières années.
L’Inde n’est pas une puissance maritime historique et ses empires successifs ont avant tout été continentaux, pourtant c’est bien elle qui a donné son nom à l’océan qui s’étend au sud de ses côtes. De 1757 à 1948 elle a toutefois été dominée par la puissance maritime par excellence, le Royaume-Uni. Ces dernières années, New Delhi semble vouloir se réapproprier cet héritage en se tournant résolument vers la mer.
En février 2022, Vladimir Poutine a justifié son invasion de l’Ukraine par la menace que ferait peser sur sa sécurité l’adhésion à l’OTAN de certains pays frontaliers. Depuis les révolutions de couleurs, en Géorgie, en Ukraine, l’obsession du Kremlin de ne pas perdre son influence dans l’ex-espace soviétique a franchi une étape supplémentaire avec la violation russe des frontières de l’Ukraine déclenchée en février 2022.
L’occasion pour Le Dessous des cartes d’explorer, au-delà du cas ukrainien, la relation ambiguë qu’entretient la Russie de Vladimir Poutine avec ses anciens États satellites depuis la fin de l’URSS. Des pays baltes à l’Asie centrale en passant par l’Ukraine, la Biélorussie et le Caucase, la Russie semble encore considérer l’espace post-soviétique comme sa zone d’influence naturelle. Pression militaire, arme économique, soft power : le président russe, Vladimir Poutine, cherche à tout prix à garder la main sur cet “étranger proche”.
C’est un État qui vit sous tension depuis sa création. Né en 1948 après le traumatisme de la Shoah, Israël, où les trois quarts de la population est juive, a traversé de nombreuses crises avec les territoires palestiniens et les États arabes voisins. S’il est passé au second plan depuis les guerres de Syrie et d’Irak, le conflit israélo-palestinien était auparavant au centre de la géopolitique contemporaine.
Aujourd’hui le Dessous des Cartes part à la découverte de ces territoires complexes, où les acteurs semblent irréconciliables et le droit international régulièrement méprisé.En 1949 une « ligne verte » sépare les territoires palestiniens de l’État d’Israël : commence alors la « Nakba », la catastrophe en Arabe, qui conduit 750 000 Palestiniens à quitter leur terre natale. Depuis, même si certains quartiers voient plusieurs communautés vivre ensemble et que le scénario dit des deux États reste théoriquement valable, les deux peuples n’ont jamais trouvé la paix.
Cette semaine, le Dessous des Cartes vous emmène à la découverte de l’Espagne, de son patrimoine exceptionnel et de sa glorieuse histoire, de la Reconquista à la conquête du monde. Mais cette Espagne qui a joué un rôle politique de premier plan et dont la langue est l’une des plus parlées au monde, est aujourd’hui un acteur modeste des relations internationales.
Deuxième plus vaste pays de l’Union européenne, quatrième en ce qui concerne le PIB et la population, l’Espagne est un pays qui compte sur le continent. Mais sa perte d’influence en Amérique latine liée à l’influence états-unienne, le chaos de la guerre civile et des années Franco, la menace du séparatisme catalan et des fragilités économiques et financières ont constitué des freins au déploiement de sa puissance.
Émilie Aubry et son équipe reviendront sur l’histoire de la relation Russie-Ukraine, cartes à l’appui. Le format traditionnel de l’émission sera enrichi de deux entretiens, sur le principe des Leçons de Géopolitique avec :
- la chercheuse Anna Colin Lebedev, spécialiste des société post-soviétiques, sur l’évolution de l’identité européenne des Ukrainiens depuis 2014 (annexion de la Crimée)
- le directeur de l’IFRI, Thomas Gomart, qui sera interrogé sur les conséquences géo-stratégiques de cette guerre en Ukraine : quels effets-domino sur l’espace post soviétique, sur l’OTAN, sur l’UE, sur la relation sino-russe ? Au-delà, peut-on parler d’un retour en Europe de la guerre “à l’ancienne”, alliée à la nouvelle donne d’une “opinion publique mondiale” que les dirigeants ne peuvent méconnaître à l’heure des réseaux sociaux ?
L’Afrique et la Russie, une histoire ancienne : pendant la décolonisation déjà, l’Union soviétique soutient les mouvements socialistes du continent contre les puissances occidentales. Mais ces dernières années, Moscou s’est remise à jouer la carte africaine par le biais de la milice Wagner et de son chef Evgueni Prigojine. Mais que va-t-il advenir de la présence de la Russie en Afrique après la mort, dans un mystérieux accident d’avion, de celui qui fut le bras armé du Kremlin en Afrique ?
Intervention militaire, propagande anti-occidentale, accaparement des ressources : la Russie semble très présente sur le continent africain ces dernières année. Mais attention à ne pas surévaluer non plus son influence, car en matière de coopération, d’échanges et d’investissements, la Russie demeure loin derrière la France, les États-Unis et la Chine, voire la Turquie.
Océan qui fascine par son immensité, le Pacifique impressionne aussi par la diversité des pays qui le bordent et la multiplicité des acteurs qui y confrontent leurs volontés de puissance. En effet, c’est dans cette région du monde que se joue la rivalité sino-américaine à travers le commerce, les interventions militaires et la diplomatie.
Depuis le "pivot asiatique" de Barak Obama, c'est-à-dire le recentrage de la politique étrangère américaine sur la zone Asie-Pacifique, la Chine et les États-Unis se font face. D’autres puissances interviennent sur cet océan stratégique : l'Inde, le Japon, l'Australie, la Corée du sud... La France, du fait de ses territoires issus de la colonisation comme la Nouvelle-Calédonie, tente de son côté de nouer des relations dans la région qui échapperaient au duel sino-américain.
Si nous surexploitons nos forêts depuis des siècles, quatre productions sont responsables aujourd’hui de 40 % de la déforestation mondiale : l’huile de palme, le bois et les produits à base de papier, le soja et l’élevage bovin. Mais l’humanité a aussi pris conscience que les forêts constituent un bien précieux à protéger. Alors que la déforestation continue dans certaines régions du monde, dans d’autres, on protège et on replante des arbres, notamment pour favoriser la biodiversité et les "puits de carbone". Un bol d’air planétaire dans les forêts du monde.
À l’échelle de la planète, le secteur touristique représente en moyenne 10 % du PIB et des emplois. Alors que la pandémie de Covid-19 lui a porté un coup d’arrêt, Le dessous des cartes analyse l’évolution des manières de voyager depuis la fin du XIXe siècle et s’interroge sur la meilleure façon de relancer le secteur : moins d’avions et de destinations lointaines ou, au contraire, une abolition des frontières après l’isolement des confinements, avec ou sans passeport sanitaire ? Un panorama de nos pratiques récemment bouleversées, doublé d’un focus géopolitique : dans le monde d’après, la Chine compte bien détrôner la France, pays le plus visité au monde.
Selon WWF, la production mondiale de plastique pourrait passer de 400 millions à 550 millions de tonnes d’ici à 2030, notamment à cause de la demande croissante des pays émergents. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, nous ne savons plus vivre sans plastique : il a envahi tous les secteurs et tous les continents. En 2050, on pourrait utiliser plus de pétrole pour en fabriquer que pour faire rouler les voitures et voler les avions. Mais il existe aussi des solutions citoyennes, de l’UE aux États-Unis, pour que chacun puisse s’en passer.
Depuis deux décennies, le couple royal Rania et Abdallah II règne sur le royaume hachémite jordanien. Voisine des terres israélo-palestiniennes, mais aussi de la Syrie, de l’Irak et de l’Arabie saoudite, la Jordanie a habilement veillé à se tenir à l’écart du chaos régional afin de demeurer "la discrète du Proche-Orient". Mais comment vont évoluer ses relations avec la Syrie, toujours dirigée par Bachar el-Assad ? Et avec Israël ?
Les 7 milliards et demi d’humains que nous sommes disposent de plus d'un milliard d’automobiles. En 2050, leur nombre pourrait doubler. Alors que les pays du sud suivent désormais le modèle de développement initié par les sociétés occidentales, la voiture est devenue un cas d’école de "produit mondialisé". La prise de conscience des enjeux climatiques changera-telle la donne ?
Dès les premiers jours de son mandat, la politique étrangère du nouveau président américain s’est voulue en rupture avec le consensus bipartisan en vigueur depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, fondé sur le leadership politique et moral de l’Amérique, la défense de l’ordre international libéral et la promotion du libre-échange. Place désormais à l’unilatéralisme de l’"Amérique d’abord". Avec quelles limites ? Et surtout quelles conséquences pour l’ordre (ou le désordre) mondial ?
Cuba, Jamaïque, République dominicaine… : la mer des Caraïbes fait rêver. Pourtant, cette région du monde est soumise à d’importants bouleversements : déclin du socialisme révolutionnaire, remise en cause de l’interventionnisme américain et appétits chinois grandissants pour un espace maritime stratégique – notamment le canal de Panamá. Un vent nouveau serait-il en train de se lever sur les Caraïbes ?
On l’a souvent surnommée "le pays du dessous", mais aujourd’hui, l’Australie se retrouve en position centrale dans la zone Pacifique. Historiquement tournée vers l’Occident lointain, sa proximité géographique avec la Chine fait désormais de Pékin son principal partenaire économique. De quoi contrarier l’allié américain pour qui elle est un point d’appui stratégique dans cette région du monde où s’exercent particulièrement les appétits chinois. L’Australie sera-t-elle demain une puissance d’Orient ou d’Occident ?
Le 24 février 2022, la Russie envahit l’Ukraine. Un an après, la guerre continue, détruisant un pays du continent européen situé à la jonction de deux mondes, celui de Vladimir Poutine et celui de l’Union européenne. Le Dessous des Cartes vous propose de revisiter ce pays devenu tragiquement familier, dont les villes et les régions sont désormais associées à des combats : Kiev, Boutcha, Odessa, Zaporijjia, Kherson…
Nous retracerons l’histoire de ce jeune État souverain déjà grignoté par les ambitions du Kremlin depuis l’annexion de la Crimée en 2014, mais également sa géographie, d’hier et d’aujourd’hui, pour constater par les cartes les ravages produits en une année de guerre.
À cheval entre le Sahara et le Sahel, le Niger est un pays enclavé, qui, comme ses voisins, doit faire face depuis 15 ans à la menace grandissante des groupes terroristes, Boko Haram, Al Qaïda et des terroristes affiliés à l’état islamique. Mais à ce jour, ces groupes armés ne sont pas visiblement implantés au Niger ce qui en fait un pôle de relative stabilité dans une région marquée par les violences. Nous verrons également comment, sur le plan politique, le Niger semble à ce jour plus stable que ses voisins, tandis que deux coups d’état militaires ont eu lieu au Mali en 2020 et 2021 et au Burkina Faso en 2022. Dès lors, le Niger est devenu un pilier de la “guerre contre le terrorisme” menée notamment par la France dans la région, surtout depuis que les militaires français ont été chassés du Mali, qui leur a préféré les mercenaires russes du groupe Wagner.
Nous verrons également pourquoi la route migratoire principale entre l’Afrique subsaharienne et la Méditerranée passent par le Niger, lui conférant du même coup un intérêt supplémentaire aux yeux des Européens. Enfin, nous passerons en revue les fragilités endémiques de ce pays stratégique : l’un des plus pauvres d’Afrique, la moitié des 25 millions de Nigériens vivant sous le seuil d’extrême pauvreté avec l’équivalent de moins de 2 € par jour, alors même que le Niger est un pays riche en ressources, uranium, pétrole et or notamment.
Apparemment si proche en 1993, la perspective de la création d’un État palestinien indépendant n’a fait que s’éloigner en 30 ans. Assassinats politiques, soulèvements violents, montée des extrêmes, attentats terroristes, répression policière : tout semble se mettre en chemin d’une solution à deux États entre Palestiniens et Israéliens.
Aujourd’hui c’est un peuple de 14 millions de personnes dispersées dans le monde entier qui attend encore la constitution d’un État propre. Mais au fil de l’histoire et de turbulences politiques régionales, la cause palestinienne semble avoir cessé d’être une priorité pour de plus en plus d’acteurs. Sur fond de réélection de B. Netanyahou en Israël et de confusion politique en territoires palestiniens entre Fatah, Hamas et Jihad islamique, qui se soucie encore de reprendre le dialogue ?
En 2018, quatorze pays d’Afrique de l’Ouest et du centre utilisent encore une monnaie datant de l’époque coloniale, le franc CFA. Cette devise africaine, aujourd’hui rattachée à l’euro à taux fixe, constitue un gage de stabilité monétaire pour les États qui l'utilisent. Mais le franc CFA est-il pour autant synonyme de développement économique ? Des économistes africains jugent cette monnaie anachronique.
Chikungunya, dengue, paludisme, Zika, toutes ces épidémies ont un point commun : elles sont propagées par les moustiques. Inspirée du livre d'Eric Orsenna, "Géopolitique du moustique", cette émission nous raconte l'histoire d'un insecte doué de grandes capacités d'adaptation et infatigable voyageur. Responsable de la mondialisation de certaines maladies, le moustique a pourtant aussi son utilité pour la planète
Le magazine géopolitique d'ARTE, présenté par Émilie Aubry.