Cet essai propose une analyse critique de la façon dont la mémoire officielle de 1968 a été façonnée pour servir des intérêts politiques étrangers aux aspirations propres à ce mouvement. L'auteure examine le rôle joué par le discours sociologique, certains ex-leaders estudiantins repentis et le flot de commémorations télévisées diffusées en France entre 1970 et 1980.