Un bouddhiste peut - et même doit - s'engager dans la vie politique, économique ou civile afin de concrétiser un idéal de société juste et équitable, quitte, et c'est une autre nouveauté, à s'opposer aux structures établies. Incarné par des personnalités comme Thich Nhat Hanh, qui forgea l'expression "bouddhisme engagé" dans le contexte de la guerre du Viêt-Nam, ou le XIVe dalaï-lama, qui propose lui aussi un bouddhisme social, humaniste et non violent, ce courant tisse aujourd'hui une invisible toile qui transforme et modèle l'ensemble des traditions bouddhistes d'Orient et d'Occident.
Eric Rommeluère présente les enjeux de ce mouvement, ses limites, ses espoirs et s'interroge sur sa signification concrète dans le monde d'aujourd'hui..