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Nouveauté

À la fois solide et fragile, Jean Rochefort s’imposa star sans le vouloir, brisant les frontières de la tragédie et de la comédie. Portrait réjouissant d’un acteur exceptionnel.

 

Issu d’une famille d’industriels de Bretagne, Jean Rochefort, élève médiocre, se rêve dès son enfance en comédien, vouant une immense admiration à Buster Keaton. En 1949, à 19 ans, il entre au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris où il noue une indéfectible amitié avec ses condisciples Jean-Paul Belmondo, Claude Rich et Jean-Pierre Marielle. Après des débuts sur les planches, Delphine Seyrig, qui le révèle au théâtre, le propulse au cinéma en lui conseillant de cesser de faire le pitre. Grâce à elle, la palette de son jeu s’étoffe et, en 1976, il décroche le César du meilleur acteur dans un second rôle pour Que la fête commence de Bertrand Tavernier. Après une carrière riche de succès comiques et dramatiques (Un éléphant ça trompe énormément, Nous irons tous au paradis, Le Crabe-Tambour, qui lui vaut le César du meilleur acteur en 1978), il est contraint d’abandonner le tournage de ce qui aurait dû être l’un des grands rôles de sa vie : Don Quichotte de Terry Gilliam. Une blessure qui ne cicatrisera jamais tout à fait…

Drôle et mélancolique
Riche d’archives inédites, où l’on découvre l’acteur facétieux sur les plateaux de tournage, étayé par des interviews d’acteurs et de cinéastes qui ont formé sa garde rapprochée (la bande du Conservatoire, mais aussi Patrice Leconte, Bertrand Tavernier, Guillaume Canet…), Jean Rochefort, l’irrésistible retrace le parcours d’un comédien sensible et élégant, aussi à l’aise dans la comédie que dans le drame. De nature mélancolique, le comédien, disparu en 2017, trouva son équilibre auprès des chevaux, son autre grande passion qui naquit sur le tournage de Cartouche. Le portrait réjouissant d’un acteur populaire inoubliable, toujours à l'affût de nouvelles aventures artistiques, qui s'est révélé au fil de rencontres amicales et amoureuses, pour s'installer durablement au panthéon du cinéma français.

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Nouveauté

Comédienne à la voix cristalline et à la joie de vivre contagieuse, Julie Andrews a enchanté le cinéma et Broadway à travers une poignée de rôles iconiques. Portrait d’une artiste aux multiples facettes, experte dans l’art de se renouveler.

 

Plus d’un demi-siècle après son apparition dans le ciel de Londres, Julie Andrews demeure la nurse la plus adulée de la planète. Née en 1935 en Angleterre, l’inoubliable interprète de Mary Poppins (1964) a connu une enfance moins riante que ses petits protégés : bluffés par sa voix couvrant cinq octaves, qui apaisait les âmes apeurées pendant le Blitz, sa mère, pianiste, et son beau-père, chanteur alcoolique aux mains baladeuses, la retirent de l’école à 13 ans pour courir les cachets de music-hall à leurs côtés. Après une puberté difficile, Julie Andrews conquiert Broadway à 17 ans, dans The Boy Friend, puis My Fair Lady. Dépossédée, au profit d’Audrey Hepburn, du rôle d’Eliza Doolittle dans l’adaptation cinématographique de George Cukor, l’actrice prend une éclatante revanche grâce à Walt Disney, qui la propulse, sous son parapluie magique, sur la scène des Oscars. En 1965, La mélodie du bonheur de Robert Wise achève de la consacrer star planétaire. Mais, hantée par la déchéance de ses parents, Julie Andrews enchaîne dès lors les films (et les flops) à une cadence effrénée, du Rideau déchiré d’Alfred Hitchcock à Darling Lili, réalisé par son second mari, Blake Edwards. Blacklisté par les studios, le couple signera un retour triomphal en 1982 avec l’anticonformiste Victor Victoria. Désormais icône queer, Julie Andrews transporte ce succès à Broadway en 1995, jusqu’à ce que sa voix, épuisée, se brise à jamais. À 80 ans passés, elle continue pourtant d’enchanter le public, entre doublage de films d’animation (Moi, moche et méchant), émissions de télé et livres pour enfants. 

Perfectionnisme pétillant
D’extraits de films et de spectacles en archives imprégnées de son savoureux humour anglais, ce portrait en mouvement balaie la prolifique carrière d’une artiste aux innombrables talents, qui a su surmonter ses échecs en se réinventant avec la même soif de perfection. 

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À l’occasion d’un double anniversaire, les 100 ans de sa naissance et les 30 ans de sa disparition, un délicieux portrait en forme de tour de chant de celui qui fut un incomparable artiste de music-hall.

 

Avant un concert, qu’il voyait comme "un 10 000 mètres" au cours duquel on perd "entre 1,8 et 2 kilogrammes", il s’entraînait comme un athlète. Issu d'une famille d'immigrés italiens, vivant dans les quartiers pauvres de Marseille, Yves Montand commence à travailler à l'usine à 11 ans. Il rêve de se produire sur la scène music-hall, alors foisonnante, de la cité phocéenne. Le jour où ce timide a l'audace de solliciter une répétitrice, celle-ci lui assène qu'il mange les mots, et ne chante ni juste, ni en mesure. Yves Montand va gommer ses défauts jusqu'à séduire les salles parisiennes par son physique, sa voix et son jeu de scène. À l'affût de nouveaux talents et amants, Édith Piaf le repère et lui apprend les ficelles du métier. Le jeune chanteur découvre à son contact de nouveaux auteurs comme Jacques Prévert, dont les textes l'émeuvent profondément. La rupture surviendra quand Piaf commencera à voir en lui un rival.

Tour de chant
Orchestrant avec délice des archives d'interviews et surtout de concerts, à l'occasion des 100 ans de sa naissance et des 30 ans de sa disparition, cette "biographie musicale" de Montand revient sur les grandes étapes de sa vie de chanteur. Retraçant la rencontre déterminante avec Simone Signoret, sa plus sagace groupie, la tournée en URSS, le triomphe américain ou la rupture avec le communisme, il rappelle aussi quel prince du music-hall il fut. Travailleur acharné à l'oreille affûtée, mimant, boxant, chorégraphiant les morceaux, il s'empare de la scène avec un étourdissant mélange de combativité, de fragilité et de charme. À mi-chemin entre documentaire et tour de chant, ce film permet de savourer les interprétations aux petits oignons des incontournables "Chansonnette" ou "À Paris", mais aussi de titres méconnus comme le vachard et douloureux "Mon frère", le corrosif "Chat de la voisine" ou le protestataire "Casse-têtes".

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