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De la fin de la Seconde Guerre mondiale à nos jours, l'auteur explore la généalogie des mouvements terroristes, leurs pratiques et modes opératoires, et leurs filiations tant en termes de savoir-faire que d'héritages idéologiques ou politiques.
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Nouveauté

Élevées dans une Allemagne humiliée par la défaite de la Première Guerre mondiale, adolescentes à l'accession de Hitler au pouvoir en 1933, près de 500 000 femmes ont servi le nazisme. Retour sur l'itinéraire de ces témoins, complices et actrices du génocide.

Quels rôles ont joué les femmes dans l'Allemagne nazie : témoins passives ou rouages indispensables du régime ? Dès 1933, 200 000 adolescentes, petites-bourgeoises en rébellion ou filles de prolétaires en quête d'émancipation, s'engagent au sein du Bund Deutscher Mädel (BDM), la branche féminine des Jeunesses hitlériennes. Malgré les lois misogynes du régime nazi et l'assignation nataliste et maternelle dont elles font l'objet, elles trouvent dans cette organisation un lieu de brassage social et de propagande où elles embrassent l'idéologie raciste et antisémite. Au début de la guerre, nombre d'Allemandes rejoignent la Pologne, pour participer à la germanisation de l'Est, et, plus ou moins activement et consciemment, au génocide.  

Violence féminine  
Infirmières, secrétaires, gardiennes de camps de concentration, médecins ou encore épouses de généraux SS... : au service du Reich, elles ont apporté leur concours à l'expansion allemande et à l'extermination de 6 millions de juifs. Si certaines d'entre elles se sont limitées à éduquer les jeunes Allemands et à soigner les soldats, d'autres femmes, par leur rôle dans les camps, se sont distinguées par leur effroyable violence : expériences médicales sur des déportés, maltraitances ou encore sélection des détenus, promis au travail forcé ou à la mort. En images d'archives et au travers d'analyses d'historiennes, comme Wendy Lower ou Elissa Mailänder, ce film retrace l'itinéraire de ces femmes. Rompant le tabou de la violence féminine, il contribue au devoir de mémoire concernant un pan encore méconnu du génocide, et met en lumière le crime perpétré par une société tout entière. 

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