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Une histoire dans laquelle les plus nobles intentions ont parfois mené aux plus basses œuvres.
Ce film, divisé en deux parties chronologiques (de 1840 à 1914, et de 1911 à 1945), s‘interroge sur les fondements de la pensée anarchiste, composée d’autant de sensibilités qu’elle a de figures. Pourquoi l’anarchisme est-il nimbé dans une aura inquiétante et confuse dans la conscience collective ? Comment est-il parvenu à infuser l’Histoire ? De la création des bourses du travail à l’obtention de la journée de 8 heures, de l’invention de nouvelles formes d’éducation au développement des luttes, Ni Dieu ni maître dévoile les surprenantes influences qu’ont pu avoir les anarchistes sur la structuration de nos sociétés contemporaines.
1 - La volupté de la destruction (1840-1914)
2 - La mémoire des vaincus (1911-1945)
L’histoire d’une pensée qui, malgré ses nombreuses défaites, ne cesse de renaître de ses cendres.
Depuis les sociétés primitives jusqu’aux Black blocs et au regain terroriste européen d’aujourd’hui en passant par la création de la Première Internationale, la Révolution mexicaine, la Makhnovtchina, la Révolution espagnole, les mouvements illégalistes d’action directe, les utopies réalisées et les expériences avortées, Ni Dieu ni maître raconte l’histoire méconnue du mouvement anarchiste et libertaire et de ses grandes figures.
Trembler le monde
Dès son origine au XIXe siècle, l'anarchisme fait trembler le monde. Rival du socialisme, ce courant politique s'oppose aux maîtres comme aux dieux. Considérés comme des apôtres de la destruction, les anarchistes sont sévèrement réprimés. Historiens et spécialistes expliquent les origines de ce mouvement grâce à des archives souvent inédites. L'histoire d'une pensée qui, malgré ses nombreuses défaites, ne cesse de renaître de ses cendres. L'anarchisme est l'enfant naturel de la société bourgeoise occidentale. Il est une réponse " aristocratique " et individuelle, par opposition à l'idéologie communiste qui était populaire et collective. Il est une autre manière de penser le pacte social.Car, contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, si la pensée anarchiste refuse les lois du marché, la domination d'une classe et l'autorité de l'Etat, elle n'est pas pour autant un refus de l'ordre, de l'échange profitable et de l'organisation. Bien au contraire ! Il s'agit d'une tentative de fonder la société sur un autre contrat social, basé sur la liberté, la raison et l'égalité, dans lequel les hommes échangeraient et s'associeraient selon des modalités définies par eux-mêmes et seraient chacun porteur d'une morale forte qui rendrait inutile les systèmes de contrôle (police, église, etc…). Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si nombre des penseurs ou militants anarchistes (de Bakounine en passant par Proudhon, Louise Michel ou Elysée Reclus pour ne citer qu'eux) étaient Francs-Maçons. Fils de l'idéal des Lumières, né " à l'ombre " des premières bourses financières, des grands bagnes industriels et des immenses exploitations terriennes, l'anarchisme, bien plus que le socialisme étatique, est le double obscur du capitalisme, sa mauvaise conscience et sa principale critique.
50 ans après sa mort, retour sur les images qui ont rendu le guérillero célèbre pour déconstruire l’icône. Au travers de témoignages de premier plan, d’archives méconnues et d’animations graphiques innovantes, voici l’histoire du révolutionnaire pris au piège de son propre mythe.
Tant dans ses caricatures que dans ses hagiographies, le Che fut le principal artisan de sa propre légende. Cinéphile, écrivain, photographe, Che Guevara n’a eu de cesse de construire le mythe qui lui survivra. Il se met en scène en famille, au pouvoir ou au combat et est devenu à l’international l’une des grandes figures de la Révolution. Et même sa face obscure, c’est lui qui l’a médiatisée. Battle dress, barbe hirsute et cigare à la bouche, il a fait de la saleté du guérillero une vertu et a endossé avec autorité le costume du « foudre de guerre » prêt à plonger le monde dans l’abîme.
De l'après-guerre à aujourd'hui, la suite de l'incroyable destin d'un mouvement qui continue de susciter le fantasme et de créer le malentendu !
Moribond au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, l’anarchisme renaît peu à peu de ses cendres et finit, au cœur des années 60, par réoccuper le devant de la scène grâce aux révoltes ludiques et libertaires menées partout par la jeunesse. Mais l’échec des mouvements pacifistes et des révoltes de 68 laisse un goût amer. Nombreux sont alors les révolutionnaires à vouloir reprendre la voie des armes. De groupes affinitaires en mouvements décentralisés et de résistances numériques en indignations généralisées, les anarchistes ne vont plus avoir d’autres choix que d’avancer masqués.
Premier épisode : Des fleurs ou des pavés (1944 - 1968)
Deuxième épisode : Les réseaux de la colère (1968 - 2012)