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Un livre pour comprendre les enjeux de l'élection présidentielle russe de 2012, l'équilibre des forces au sein du tandem Medvedev-Poutine au pouvoir et, surtout les véritables ressorts du pouvoir dans la Russie d'aujourd'hui.
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Nouveauté

Premières victimes, les États pillés exigent la restitution des trésors volés : des requêtes longtemps ignorées. Mais les saccages mis en scène par le groupe État islamique en Irak et Syrie, et l’émotion planétaire suscitée relancent le débat. Jusqu’où le trafic d’antiquités finance-t-il le terrorisme ? Comment les œuvres pillées sont-elles blanchies ? Quel circuit empruntent-elles ? Quel est le rôle du marché légal dans l’écoulement de ces objets ? Comment la communauté internationale lutte-t-elle contre ce fléau?

Les antiquités, objet d’un grand marchandage, ont changé de statut : en l’absence de législations communes et face à des prix qui ne cessent d’augmenter, le trafic a pris des proportions industrielles et se trouve instrumentalisé à des fins de légitimation des pouvoirs en place, qu’ils soient économiques ou politiques. Quant au marché privé des antiquités, il fonctionne selon ses propres règles, en dehors des législations internationales.

 

Désastre

Pour l’opinion publique internationale, il est devenu urgent d’agir. Mais les États en ont-ils seulement les moyens ? Responsables politiques, juges, policiers, détectives, archéologues, conservateurs, collectionneurs ou simples citoyens tentent d’enrayer ce désastre. De Paris à Pékin, de Bruxelles à Berlin et de Rome à la frontière syrienne, Emmanuel Fansten, journaliste, et Tania Rakhmanova, réalisatrice, mènent une enquête passionnante mêlant des vérités peu connues, du reportage (à quelques kilomètres des territoires contrôlés par le groupe État islamique) ainsi qu’une infographie animée, simple et instructive, sur le parcours des objets pillés.

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Nouveauté

Comment un marchand de textiles a créé à Moscou, au tournant du XXe siècle, l'une des plus riches collections d'art moderne au monde ?

Pourquoi le musée de l’Ermitage possède-t-il l’une des plus riches collections d’impressionnistes, de Matisse et de Picasso ? Et comment la Russie qui, au début du XXe siècle, restait en retrait sur la scène internationale de l’art a-t-elle donné naissance à des artistes aussi novateurs que Kandinsky ou Malevitch ? Grâce, dira notamment ce dernier, à la collection extraordinaire constituée, année après année, de 1898 à 1914, par un marchand moscovite visionnaire, Sergueï Chtchoukine, dont le nom sera pourtant effacé, puis occulté pendant près de soixante-dix ans.

 

Passionné d'art moderne, il choque la bonne société prérévolutionnaire en exposant dans son hôtel particulier ses trésors signés Manet puis Gauguin, Picasso (49 toiles au total), Matisse (38 tableaux, dont La danse, composé à sa demande). Frappé par des tragédies personnelles (la perte successive de deux de ses fils et de son épouse), puis chassé par la révolution, celui qui fut l'un des mécènes majeurs de son temps disparaît en 1936, dans l'anonymat, à Paris – là même où son nom était célébré, du temps de sa splendeur, dans les milieux d'avant-garde. Tatiana Rakhmanova ("Trafic d'art", "Le grand marchandage") déroule le destin romanesque de cette grande figure oubliée de l'art, avec les bribes qu'ont patiemment retrouvées, une à une, les conservateurs russes et français : photos et correspondances, fragments de journal intime, registres des marchands d'art, récits de ses contemporains. Un portrait émouvant, peuplé de chefs-d'œuvre et de fantômes.

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En images d’archives et en dessins, une plongée, nourrie de glaçants témoignages de victimes, au cœur de l’effroyable système concentrationnaire chinois, pivot du pouvoir communiste depuis quatre-vingts ans. 

Méthodes de déshumanisation 
De la fin de la guerre civile en 1949, quand Mao fixe un quota de contre-révolutionnaires à atteindre (5 millions de personnes), à sa mort en 1976, ce premier épisode retrace les vagues successives de répression qui ont contribué à la mise en place du goulag chinois, dévoilant l’ampleur de ce redoutable système concentrationnaire. Entrelaçant archives, dont celles de la propagande, et dessins représentant la réalité intérieure des camps, ce documentaire s’appuie sur les récits poignants d’anciens prisonniers, aujourd’hui exilés, et d’enfants de victimes – dont le plasticien Ai Weiwei, qui évoque la déportation de son père, le grand poète Ai Qing. Ces femmes et ces hommes racontent les humiliations, les violences subies et les méthodes de déshumanisation. Une immersion glaçante au cœur de la machine totalitaire chinoise.

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