Pierre, son grand-père et ses amis, un oiseau, un canard et un chat, vivent paisiblement dans une forêt. Pierre laisse la barrière du jardin ouverte, alors qu'un loup affamé rôde dans les environs. Un livre-CD pour découvrir les principaux instruments de musique.
De l'ombre à la lumière, telle est la courbe émotionnelle que dessinent les Sonates pour violon et piano de Sergeï Prokofiev, publiées dans les années 1940, intense période de création pour le musicien russe qui travaille alors à son ballet Cendrillon et sa Cinquième Symphonie. La violoniste Alexandra Conunova, lauréate du prestigieux concours Tchaïkovski en 2015, et le pianiste Michael Lifits font une lecture engagée de ces deux partitions de Prokofiev. Véritable synthèse de son style, ces sonates sont caractérisées par un classicisme formel subverti par une virtuosité flamboyante. Leur lyrisme, rongé par l'ironie savoureuse et mordante d'un langage moderne, fruit d'une vision critique du monde, n'en est que plus poignant.