La Brigade de protection des mineurs (BPM), popularisée par le film Polisse de Maïwenn (2011), est l'une des six brigades spécialisées de la Police judiciaire parisienne. Elle traite environ 1600 affaires par an pour environ 80 enquêteurs, répartis en deux grandes entités : la Section opérationnelle et la Section Intrafamiliale. Entités auxquelles il faut ajouter le Groupe Internet, qui lutte contre le téléchargement et la diffusion d'images pédopornographiques. Le spectre des affaires traitées par la brigade des mineurs est très vaste : maltraitance, prostitution, proxénétisme, inceste, agressions sexuelles, viols, traite des êtres humains, « bébés secoués », disparitions… Dans tous les cas ce sont des affaires avec des mineurs victimes (et non auteurs). Depuis deux ans, la BPM est de plus en plus saisie d'affaires de proxénétisme et de prostitution de mineurs. De deux sortes : la prostitution d'adolescentes via des sites de rencontres et la prostitution issue des mouvements migratoires, notamment en provenance du Nigéria… Deux thèmes largement abordés dans le livre.