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Comment, depuis la chute du président Viktor Ianoukovitch en février 2014, suite à trois mois de révolte populaire, l'Ukraine a-t-elle géré sa difficile transition ?

 

Tandis que la pression russe (annexion de la Crimée sous couvert de référendum, puis soutien militaire et économique aux séparatistes du Donbass) a débouché sur une guerre civile dans l'est, l'UE, mais aussi une partie du mouvement citoyen issu de "Maïdan", exigent des réformes drastiques, dont certaines socialement douloureuses. Pour esquisser un premier bilan du chemin parcouru, le documentariste Iossif Pasternak sillonne le pays à la rencontre de ses habitants, de représentants politiques et d'analystes, et recueille le témoignage d'un expert moscovite qui explicite le point de vue dominant en Russie sur les événements.

 

De la nouvelle et jeune responsable des douanes d'Odessa, décidée à lutter contre la corruption, à un pêcheur appauvri par les sanctions de Moscou, d'un médecin devenu soldat volontaire au ministre de la Défense Stepan Poltorak, du maire de Lviv (ouest) à une association citoyenne de Kiev planchant bénévolement sur des projets de réforme, il dépeint un présent lourd d'incertitude, mais teinté d'un fragile espoir démocratique. Sans occulter de persistantes zones d'ombre – comme le culte populaire voué à Stepan Bandera, indépendantiste ukrainien antisémite ayant collaboré avec les nazis dans le massacre de dizaines de milliers de juifs –, il montre aussi combien ce qui se joue en Ukraine est crucial pour l'équilibre de l'Europe.

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Nouveauté

Piotr Tchaïkovski, né en 1840 en Russie, entreprit d'écrire ce qui serait sa dernière symphonie, la Symphonie n° 6 en si mineur dite La Pathétique, en 1893. La première de l'oeuvre, que le compositeur russe dirigea lui-même à Saint-Pétersbourg en octobre 1893, laissa le public indifférent. C'est pourtant aujourd'hui l'une des symphonies les plus jouées et les plus enregistrées au monde. La Pathétique est dotée de tous les attributs de l'oeuvre légendaire, ne serait-ce que parce que Tchaïkovski mourut quelques jours après l'avoir créée - officiellement du choléra. Les circonstances de sa composition ont longtemps été entourées de mystère. On pense aujourd'hui qu'elle a été inspirée au compositeur par sa passion malheureuse pour son neveu Vladimir, à qui elle est dédiée. Si l'on en croit les confidences de Tchaïkovski, la Pathétique est une oeuvre à clef. C'est en tout cas une partition à la forme nouvelle, qui se conclut sur un mouvement lent - cette innovation a longtemps choqué interprètes et auditeurs.

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Nouveauté
En remontant le fil tragique de l'Histoire, en retournant sur les lieux mêmes de la détention et de la disparition des victimes du système concentrationnaire soviétique, Iossif Pasternak et Hélène Châtelain cherchent à saisir la logique monstrueuse de l'événement. Ils donnent figure aux victimes anonymes de la terreur et de la déportation érigées en système. Ils ont aussi choisi de limiter leur enquête aux grands camps du nord du pays, les plus extrêmes, les plus mythiques : ceux des îles Solovki, au milieu de la mer Blanche, au nord-ouest ; et, à 5000 km de là, ceux de la Kolyma, au nord- est polaire. Deux temps marquent leur "voyage" dans ce présent de la mémoire: celui de la violence radicale des années 20 et 30 et celui de la mise en exploitation, de la colonisation du goulag pendant les années 30 et 50. Le film se présente comme un reportage, avec, recouvrant les témoignages, une voix française qui en traduit les paroles et assure les commentaires.
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Face au Parlement soviétique, le frêle vieil homme bute quelquefois sur les mots, mais ses paroles résonnent avec une force extraordinaire. Qu'il dénonce la corruption des élites ou l'intervention de l'Armée rouge en Afghanistan, la souffrance des jeunes recrues ou la nécessité d'abolir le Parti unique, ses phrases simples tranchent sur le ronron des langues de bois. L'archive date de 1989, et Mikhaïl Gorbatchev, secrétaire général du Parti communiste de l'Union soviétique, s'impatiente à la tribune, au-dessus du gênant académicien qu'il vient de faire libérer. Andreï Sakharov n'est revenu que depuis quelques mois de Gorki, où il était assigné à résidence avec son épouse dans un isolement total. Il va mourir peu de temps après cette séance houleuse, et une foule immense viendra s'incliner devant sa dépouille. En deux décennies, le physicien, adulé pour avoir mis au point la bombe H en 1953 avant de choisir la dissidence, est devenu l'un des hérauts les plus populaires de la démocratie en Russie.

 

Un héros soviétique

Iossif Pasternak, qui ne cesse à travers ses films (Goulag, Efremov) d'interroger le destin de la Russie, évoque Andreï Sakharov (1921-1989) à la lumière des questionnements actuels : qu'aurait dit ce "héros soviétique" de l'empire de Poutine, gouverné par l'argent et le droit du plus fort ? Quelle place ses concitoyens lui feraient-ils aujourd'hui ? Et que racontent aux Européens de 2010 son engagement pour autrui, sa foi dans la démocratie et dans la liberté, son intransigeance en faveur des droits de l'homme ? Cet humanisme inflexible l'opposera d'ailleurs à l'autre grande figure de la dissidence soviétique, Alexandre Soljenitsyne, et à son nationalisme ardent.Pour raconter cette existence, qui a presque coïncidé avec celle de l'URSS, le réalisateur a puisé dans les rapports et les images déclassifiés du régime soviétique - dont celles des premiers essais nucléaires, que Sakharov contribuera en 1963 à faire interdire internationalement, et celles filmées par les caméras de surveillance du KGB, à Gorki. En contrepoint aux entretiens accordés autrefois par Sakharov et sa veuve Elena Bonner, il a interrogé des proches du physicien, anciens dissidents et collaborateurs, dont le mathématicien Leonid Pliouchtch. Évitant le piège de l'hagiographie, ce film passionnant et émouvant interroge le sens de la vie humaine et ce qui fait sa valeur.

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Nouveauté

À l'instar de la Symphonie fantastique de Berlioz, Les tableaux d'une exposition de Modest Moussorgski est une œuvre venue de nulle part, miraculeuse, inclassable. Elle fait partie des chefs-d'œuvre les plus joués de la littérature pianistique. S’appuyant sur de riches archives et des entretiens, le film raconte son histoire et les différentes orchestrations dont elle a fait l’objet, ainsi que la vie de son compositeur.S’appuyant sur de riches archives et des entretiens avec le musicologue et biographe Marcel Marnat, le pianiste et chef d’orchestre Vladimir Ashkenazy, le chef d’orchestre Leonard Slatkin, le violoniste et musicologue Mikhaïl Kazinik, le film raconte l’histoire des Tableaux et des différentes orchestrations dont elle a fait l’objet, ainsi que la vie de son compositeur.

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Nouveauté

Dans les années 30, William Shakespeare connaît un succès extraordinaire dans toute l'URSS. On découvre en lui une mine inépuisable de conflits dramatiques qui s'appuient sur l'opposition entre l'humanisme de la Renaissance et le féodalisme médiéval. On le joue partout, de Leningrad à Vladivostok, dans les clubs ouvriers ou militaires, dans ceux des sovkhozes et des kolkhozes. En 1935, le Théâtre du Bolchoï commande à Serge Prokofiev un ballet adapté de Roméo et Juliette susceptible de "maintenir les masses dans la flamme des aspirations idéologiques et des grands sentiments". Ce ballet est un parfait exemple de manipulation d'une œuvre d'art à des fins de pure propagande par un pouvoir qui veut étendre sa domination à tous les niveaux de la société. Iossif Pasternak retrace cette histoire au travers de nombreux entretiens soutenus par des archives historiques et musicales.

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