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Avec le développement du numérique, Internet est devenu le terrain de chasse privilégié des prédateurs. Pour cette enquête dans huit pays, Laetitia Ohnona (réalisatrice d'"Elle l’a bien cherché") s’est infiltrée au sein des forces policières qui luttent contre la pédocriminalité.

En 2022, quelque 88 millions d’images pédocriminelles circulaient dans le monde et, chaque seconde, au moins deux images de viols d’enfant sont échangées sur Internet. Partout où enfants et ados passent du temps (jeux vidéo en ligne, réseaux sociaux), des prédateurs sexuels sont, eux aussi, connectés. Depuis les confinements liés à la pandémie, les tentatives de grooming (ou sollicitation sexuelle de mineurs en ligne) ont explosé. Parallèlement, une pratique ne cesse de s'étendre : le viol d’enfants à distance, soit la commande d’agressions sexuelles à l’autre bout du monde, auxquelles on peut assister en direct. Face à l’ampleur de cette vaste scène de crime, les forces de police s’organisent.

Au cœur des services de police
Lorsque Ayleen, 14 ans, envoie des photos dénudées à Jan P., 29 ans, via l’application Snapchat, elle n'imagine pas que les mondes numérique et réel s'interpénètrent. La menaçant de diffuser ces clichés si elle n’accepte pas de le rencontrer, l’homme tente de la violer puis la tue, avant d’abandonner son corps dans le lac de Teufelssee en Hesse. Après Elle l’a bien cherché, plongée dans le parcours du combattant infligé aux victimes de viols pour obtenir justice, Laetitia Ohnona poursuit son enquête sur les violences sexistes et sexuelles. Dans huit pays, elle s’infiltre au cœur des services de police combattant quotidiennement ce fléau, lesquels ouvrent pour la première fois leur porte à des caméras. Du traçage des contenus à la traque des pédocriminels, notamment aux Philippines où sévit un important trafic, son investigation pendant quatre ans l’emmène jusqu’à la Commission européenne, où un nouveau règlement est en cours, concernant l’espace dérégulé qu’est Internet : ne faudrait-il pas contraindre les plates-formes à assumer leurs responsabilités, quitte à renoncer au chiffrement de certaines messageries ? Au côté d’Ylva Johansson, la commissaire européenne aux Affaires intérieures, du National Center for Missing and Exploited Children (NCMEC), une organisation qui lutte contre les abus d’enfants, ou encore le Centre canadien de protection de l’enfance, ce film délivre un indispensable message de prévention et s’interroge sur les moyens à mettre en œuvre pour assurer la sécurité des enfants.

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Nouveauté

Les spécialistes sont unanimes : la biologie connaît une révolution aussi décisive que la découverte de l'ADN ou le séquençage complet du génome humain. La biologie de synthèse doit permettre à moyen terme à l'homme de se faire démiurge, pour écrire des séquences partielles ou entières d'ADN – et donc créer ainsi artificiellement la vie. Une perspective tellement nouvelle qu'elle suscite des vocations en dehors des laboratoires eux-mêmes. Dans de simples garages ou des hangars, les "biohackers" sont aujourd'hui capables d'assembler des séquences d'ADN synthétiques (via des DNA cassettes ou biobricks disponibles sur Internet). Peut-être donneront-ils vie à de nouvelles cellules, voire à des organismes entiers. Certains experts posent la question sans détour : l'homme va-t-il, pour la première fois, prendre la main sur l'évolution naturelle des espèces ? Et si oui, quelles seront les conséquences pour les écosystèmes les plus fragiles, et l'équilibre des espèces vivantes ?De nombreux acteurs, dont les plus gros laboratoires, investissent en tout cas dans la biologie de synthèse, jusqu'à Bill Gates, qui finance un programme colossal contre la malaria reposant sur elle. C'est cette révolution en marche que ce film souhaite montrer pour la première fois, en partant à la rencontre de ceux qui la portent.

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