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Des femmes disparaissent et l’ombre d’un tueur en série se profile… Dans la banlieue de Copenhague, un flic et une profileuse enquêtent. Cette série danoise haletante allie noirceur et efficacité, avec Kenneth M. Christensen (Les héritiers) et Natalie Madueño (The Rain) au casting.
Avec la nouvelle disparition d'une jeune fille dans la banlieue de Copenhague, la police menée par l'inspecteur Jan Michelsen est sur le qui-vive, réalisant qu'ils ont certainement affaire à un tueur en série. Déterminé à retrouver les victimes, Jan compte sur l'expertise psychologique de Louise Bernstein pour l'aider à résoudre une enquête qui s'annonce des plus éprouvantes.
Depuis plus d’une décennie, à l’écrit comme à l’écran, les Scandinaves se sont imposés comme des maîtres dans l’art de concocter des enquêtes policières addictives, parcourues de sombres méandres et peuplées de psychopathes à faire froid dans le dos. Le tueur de l’ombre s’inscrit pleinement dans cette lignée. Au fil de la série, la tension monte de plusieurs crans et ne lâche plus le spectateur. C’est noir, diablement efficace, mais pas anodin pour autant.
La scénariste de la série, Ina Bruhn (qui a participé au scénario d’Occupied ou de Norskov, dans le secret des glaces), utilise le motif classique d’une série d’enlèvements comme point de départ pour explorer le sujet des violences faites aux femmes. Le personnage de Louise Bergstein, psychologue amenée à reprendre du service dans la police, se fait le relais d’une réflexion dénonçant l’hypocrisie des valeurs familiales, tandis que celui de Stine, concentré d’ambivalence, permet d’explorer la porosité qui peut exister entre le statut du bourreau et celui de la victime. La série revêt ainsi une intéressante complexité, tout en ménageant des détours aussi inattendus qu’effrayants.
Retrouvez un entretien avec la scénariste et romancière danoise Ina Bruhn, en cliquant ICI.