Et Metallica mit fin à huit années de silence ! Premier enregistrement studio du gang californien depuis Death Magnetic publié en 2008, Hardwired...To Self-Destruct est même un double album ! Douze titres essentiellement signés James Hetfield et Lars Ulrich (pour la première fois, Kirk Hammett n'a pas participé à l'écriture) qui résument les multiples facettes de l'art de ces maîtres du thrash metal. Ce dixième album passe en effet en revue tout ce que James Hetfield, Lars Ulrich, Kirk Hammett et Robert Trujillo sont capables de jouer. Titres accrocheurs et refrains obsédants, Metallica n'avait pas été aussi efficace depuis des lustres, revenant d'une certaine manière à leurs fondamentaux. Au point qu'on slalome ici entre les titres en pensant à leurs chefs d'oeuvre passés, qu'il s'agisse de Master Of Puppets, Ride The Lightning, ...And Justice For Allou du Black Album. Côté solo, Hammett fait d'hallucinantes étincelles, ce qui n'étonnera guère ses fans. De son côté, au micro, Hetfield a fait murir sa voix comme jamais, capable de sortir des rugissements surpuissants comme des passages plus subtiles. Surtout, Hardwired...To Self-Destruct possède des chansons parmi les meilleures de Metallica. Spit Out The Bone qui boucle ce double opus est à cet égard une composition impressionnante de savoir-faire. Enfin, sur Murder One, le groupe rend hommage à l'une de ses idoles défuntes : Lemmy de Motörhead !