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A l’occasion des 130 ans de la Tour Eiffel, ce film retrace l’épopée inouïe de sa construction. Sortie de terre en un temps record à la fin du 19e siècle, elle est à l’époque l’édifice le plus grand et le plus fou jamais construit par l’Homme.
Grâce à des images spectaculaires et à une 3D inédite qui retrace pas à pas les grandes étapes de sa construction, plongez au coeur de l’histoire haletante de la Tour Eiffel, de sa construction jusqu’à nos jours.
Pascal Ory a dédié sa vie à la Tour Eiffel. Cet historien a passé plusieurs décennies à comprendre, décrypter la construction de cette tour iconique. Il y a deux ans, il s’est lancé dans un projet faramineux : avec l’un des plus grands spécialistes de l’animation 3D, il recrée étape par étape l’érection de la Dame de Fer en images animées. L’histoire de sa construction est tout sauf un long fleuve tranquille. Les détracteurs de son inventeur génial, Gustave Eiffel, sont nombreux et puissants. Mais peu importe, en 1887, les premiers trous de fondation sont creusés. En seulement deux ans, ce qui est certainement l’une des plus belles créations de l’Homme est terminée et son inauguration a lieu lors de l’Exposition Universelle de 1889.
Gustave Eiffel s’est ensuite battu bec et ongles pour la sauver, car elle est devait être détruite au bout de vingt ans! C’est cette histoire épique que nous allons vous raconter.
Nous partirons aussi à la découverte de la Tour Eiffel d’aujourd’hui, ce symbole français qui attire chaque année près de 10 millions de visiteurs. Nous assisterons à son décapage pour retrouver le pigment d’origine de la Tour qui a été repeinte tous les sept ans depuis sa construction, conformément aux souhaits de Gustave Eiffel.
À travers les récentes découvertes d’archéologues et de chercheurs, un regard neuf sur la civilisation inca, à rebours d’un certain nombre d’idées reçues.
En l’espace d’une centaine d’années, les Incas ont conquis depuis leur capitale, Cuzco, un territoire démesuré, s’étendant, le long des côtes pacifiques, de l’Équateur jusqu’à l’actuel Chili. Cet immense empire, rassemblant au plus fort de sa puissance une centaine de peuples et quelque 10 millions d’habitants, s’est brutalement effondré avec l’arrivée en 1532 des conquistadors, qui exterminent 90 % de sa population et achèvent de soumettre les survivants. Ce sont les chroniques espagnoles de l’époque, richement illustrées, qui ont longtemps constitué la principale source pour la recherche : une histoire, donc, largement écrite par les vainqueurs… Mais depuis une quinzaine d’années, plusieurs découvertes déterminantes ont remis en question certaines hypothèses héritées de ces récits, contribuant ainsi à redonner aux Incas leur propre voix.
Nouveau regard
S’il est admis que la civilisation Inca n’a jamais développé d’écriture, les travaux de l’anthropologue Sabine Hyland sur les quipus, artefacts formés de cordelettes nouées, pourraient bien faire mentir ce postulat. Il semblerait que ces objets, déjà connus pour véhiculer des informations chiffrées, soient en outre porteurs de "textes" – dont l’alphabet syllabique reste encore à décoder… Des offrandes découvertes au fond du lac Titicaca par l’archéologue Christophe Delaere et son équipe témoignent quant à elles d’un impérialisme bien moins brutal que ne le rapportaient les récits des conquistadors, tandis que les études d’ossements provenant du Machu Picchu révèlent l’idéologie civilisatrice qu’a pu incarner ce lieu de villégiature de l’empereur Pachacutec. Enfin, de longues recherches ont permis de localiser la "cité perdue" de Vilcabamba, où se sont réfugiés plusieurs centaines de survivants pour y organiser la résistance face aux Espagnols… Le point commun de ces passionnants travaux : proposer un nouveau regard, sans a priori, sur une civilisation légendaire mais encore largement méconnue.