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3 ans après le succès de son album "LOVE" (défendu notamment par le tube "Paris-Seychelles"), voici le grand retour de Julien Doré avec son nouvel et 4éme album baptisé énigmatiquement "&", comme le symbole d'un lien entre le chanteur et ses fans, entre "l'autre et l'ailleurs", détaille l'artiste. Le 1er extrait "Le lac" a déjà été dévoilé avec son clip événement par la présence de Pamela Anderson...
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Après un dernier album dédié à la musique acoustique et aux grands espaces américains, Arman Méliès se réinvente en compositeur électronique et brasse dans un double album maximaliste aux textures synthétiques et à l’écriture cinématographique. Durant plus d’une heure et demie, on y croise des fantômes japonais, les spectres d’Ennio Morricone et de Christophe, et le souvenir de ses propres parents, disparus il y a 25 ans. En japonais, “obake” signifie esprits, et les apparitions ici, sont en toute logique omniprésentes. À commencer par celles des vivants. Car si l’album a été enregistré seul, Arman a ensuite bousculé ses habitudes en invitant un parterre éclectique de musiciennes et de musiciens. Au fil de cet album, on croise l’artiste suédoise Fredrika Stahl, qui enlumine de son chant si particulier l’aérien “Haunted” et ses mélodies spectrales. Jonathan Morali, la voix de Syd Matters (pour l’occasion accompagné aux chœurs de Pauline Denize), s’invite sur “Neon Demon”, pour une pièce de près de 7 minutes à la fois dansante et introspective. Abd Al Malik et son timbre inimitable enchante “Les Mondes Périphériques”, autre titre fleuve qui n’est pas sans évoquer l’électro complexe d’un Jon Hopkins. Les fantômes ne sont pas toujours là où l’on croit. Sur “Vanisher”, c’est La Féline qui mêle sa voix à celle d’Arman. Et puis bien entendu, outre ces invités, il y a les autres. Les absents, les revenants. Les Obake.
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Dernier chapitre d'un ambiXeux projet placé sous le signe des grands espaces et de l'héroïsme, Arman Méliès clôt sa Trilogie Américaine avec un album de folk crépusculaire où sa voix, libérée, reprend le premier rôle. Bienvenue à Laurel Canyon. Fermez les yeux, vous êtes en Amérique, troisième et dernière étape du voyage fantasmé d'Arman Méliès. Laurel Canyon brille d'une folk électrique éclairée des expérimentaXons de ses deux disques frères : musiques électroniques pour Roden Crater et post-rock sur Basquiat's Black Kingdom. En traversant Laurel Canyon, préparez-vous à croiser un chant habité, d'une intensité à laquelle Méliès nous avait peu habitués. Comme si l'envie de chair et de sang dans les chansons passait autant par une musique sans arXfices que par cege voix qui prend totalement possession des lieux visités, dans un français au phrasé anguleux, au vocabulaire riche et d'une poésie à la paXne européenne. Des guitares électriques telluriques s'abagent tels des éclairs sur "Laurel Canyon" et "La Mêlée", une pause contemplaXve ramène le calme au milieu de "Modesta" ou durant l'instrumental "Amor Drive". On se perd dans la Bible Belt où un banjo vient nous sauver de justesse dans "La Soif". Tandis que des cordes orageuses à la Ennio Morricone viennent dégager l'horizon de "Météores", chanté en duo avec Hubert-Felix Thiéfaine. Sur les traces d'anglo-saxons indociles comme Neil Young, les Doors ou Springsteen, ce rock dessine les contours des paysages rougeoyants dans une producXon confiée au fidèle de longue date Antoine Gaillet et mixée par Florian Monchatre. À la manière de Bashung, Murat ou Manset, le français ne l'empêche nullement de passer les fronXères pour coller à des volontés soniques aussi libres que ses passions musicales et invesXr les univers de ceux qui l'inspirent. Un autre Méliès l'avait imaginé dans son Voyage dans la Lune et Arman l'a réalisé un siècle plus tard. Au-dessus de son Amérique à lui où sa trilogie, conclue sur Laurel Canyon, plane dans un clair-obscur. Vivre à hauteur de ses rêves, c'était donc ça.
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