Peut-on partager la vie de quelqu'un dont la collection de disques est incompatible avec la vôtre ? Peut-on avoir envie de connaître quelqu'un dont les goûts sont désastreux ? Peut-on gâcher sa vie par overdose de chansons où il n'est question que de coeurs brisés, de tristesse et de solitudes ? Pour Rob Fleming, 35 ans, fou de pop music et propriétaire d'un petit magasin de disques en déconfiture, ce sont là des questions essentielles