Jacques Bosser revisite et explore L'histoire de la princesse qui aimait les insectes, conte japonais écrit à la fin du XIIe siècle, en s'inspirant des estampes érotiques japonaises, les « Shunga » de la période Edo. Ces images étaient produites par des artistes tels qu'Utamoro ou Hokusai. Dans une mise en scène mêlant kimonos, étoffes et insectes, le nu, le sexe féminin montré, caché, agit comme le glissement des portes coulissantes « Shyoji » de papier de riz. Les photos sont composées comme des tableaux ou le rapport aux surfaces colorées, les contrastes entre les étoffes et la peau, le fond et la forme, jouent sur le vide et le plein.