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Depuis une décennie, la communauté scientifique s'alarme de l'épidémie de myopie qui touche de plus en plus de jeunes. Cette enquête captivante décrypte les causes de cet insidieux fléau et les solutions pour l’enrayer.
La publication, en 2012, d'un article alarmant de l’universitaire australien Ian Morgan, dans la revue The Lancet, a braqué les projecteurs sur un effrayant phénomène : une épidémie de myopie sans précédent. En Europe, en Russie et en Amérique du Nord, la proportion de personnes ayant une mauvaise vision de loin atteint les 50 %, tandis qu’en Asie ce taux grimpe jusqu’à 65 % de la population (80 % en Chine !). Plus inquiétant encore, les jeunes se trouvent en première ligne : en seulement deux générations, le taux d'enfants myopes a doublé dans certains pays. Provoquée par une déformation du globe oculaire, qui s'allonge, la myopie est irréversible. Si une paire de lunettes ou de lentilles correctrices, voire une opération chirurgicale au laser peuvent pallier la perte d'acuité visuelle, dans certains cas sévères, la myopie conduit au handicap voire à la cécité.
Sortir du flou
Suivant le travail de plusieurs équipes de chercheurs et de professionnels de l'ophtalmologie en Europe, aux États-Unis et en Asie, ce documentaire éclairant recense les paramètres potentiellement en cause dans cette inquiétante épidémie planétaire. Outre la génétique et les facteurs environnementaux tels que la généralisation et l'allongement de la scolarité, c'est la sédentarité qui semble être le fond du problème. Parmi les pistes explorées pour freiner la survenue de la myopie chez les plus jeunes, l'exposition, deux heures par jour, à la lumière naturelle apparaît comme l'une des plus encourageantes.
Objet de maintes légendes et de témoignages parfois loufoques, le Yéti est aujourd’hui, pour la première fois depuis un siècle, au cœur de recherches scientifiques de pointe. Plusieurs équipes dans le monde, au Danemark, en Angleterre, aux États-Unis et en Russie, se livrent à une compétition sans merci pour percer son mystère. Objectif : faire la preuve qu'un autre hominidé, aux racines très anciennes, coexiste avec nous. Ces dernières années, la découverte d'hominidés inconnus jusqu'alors (comme l'homme de Florès, disparu il y a seulement 12 000 ans, ou encore l'homme de Denisova) a relancé les spéculations sur le Yéti.
Traces et poils
Big Foot, Sasquatch, Yeshi, Orang Pendek… : quel que soit son nom, il apparaît désormais comme une probabilité qu'une récente publication américaine donne même pour certaine. Le Yéti existe-t-il vraiment ? Et de qui serait-il le plus proche : de l’ours, du singe ou de nous ? Le film part sur ses traces, à la rencontre des chercheurs engagés dans cette course insolite. Entre laboratoires, analyses de poils, d'empreintes, d'ADN, mais aussi recherche d'échantillons à Sumatra ou dans les parcs naturels canadiens, une enquête rigoureuse mâtinée de poésie, tant les hominidés nourrissent encore l’imaginaire et une certaine nostalgie de la sauvagerie.