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Elle fut la capitale d'un richissime royaume, celui des Nabatéens, aux confins des déserts d'Arabie, de Syrie et du Néguev. À l'aube de l'ère chrétienne, Pétra fut pourtant absorbée par l'Empire romain, avant d'être livrée aux pillages des bédouins et de disparaître de la mémoire des hommes. Il faut attendre 1812 et le périple de l'explorateur suisse Johann Ludwig Burckhardt pour que "la bariolée" se dévoile à nouveau aux yeux du monde. Malgré les tremblements de terre et les ravages séculaires des pilleurs, la merveille jordanienne offre des vestiges de ses improbables constructions aux couleurs rouge-rose, taillées à même le grès. Depuis vingt ans, grâce à d'ambitieuses campagnes de fouilles, son histoire émerge lentement des sables et de la roche. Celle d'une somptueuse cité antique, au carrefour de l'Orient et de l'Occident, lieu d'expression d'un art baroque arabe combinant les styles romains, hellénistiques et mésopotamiens. Les datations des archéologues permettent notamment de découvrir les transformations de son centre-ville sur plusieurs siècles, des campements nomades à la construction d'un centre sophistiqué : bâtiments administratifs, tombeaux, théâtre, villas, piscine, jardins…
Tout cela en plein désert !
Face au "Trésor" Littéralement passionnant, ce documentaire offre en premier lieu une visite privée de Pétra. Guidés par la caméra à travers ses chemins étroits et sablonneux, nos yeux se retrouvent brusquement face à son monument le plus majestueux, parfaitement conservé : la Khazneh (ou "Trésor"), temple à l'imposante stature de quarante mètres de haut pour vingt-huit de large. Quelques dizaines de mètres plus loin, la vallée s'ouvre peu à peu et dévoile d'autres types d'architectures, notamment ces habitations beaucoup plus sobres. Des archéologues s'y attellent et partagent leurs incroyables découvertes. Cette immersion dans Pétra est entrecoupée d'un voyage à Hégra, sa petite sœur saoudienne, ainsi qu'aux États-Unis, où les réalisateurs ont suivi des tailleurs de pierre qui tentent de comprendre et de s'approprier l'art perdu des Nabatéens.
Érigée dans sa forme actuelle en 537, Sainte-Sophie a été pendant un millénaire la plus grande basilique chrétienne du monde. Centre religieux de l'Empire byzantin, elle est ensuite convertie en mosquée et symbolise, pendant cinq siècles, un islam triomphant. En 1923, la République turque prend la place de l'Empire ottoman et Sainte-Sophie, désacralisée, devient musée. Des travaux de recherche et de restauration permettent alors de redécouvrir sous les décorations ottomanes une partie des trésors qu'elle abritait : les œuvres byzantines exceptionnelles mises au jour ont suscité un élan qui a permis de redonner à l'Empire byzantin sa juste place dans l'histoire. Mais l’avenir de la gigantesque coupole de Sainte-Sophie et des merveilles qu'elle abrite est incertain : un nouveau grand séisme est annoncé dans les vingt prochaines années, et les travaux de restauration sont ralentis par des tensions politico-religieuses.
In situ
Une équipe internationale d'architectes, de sismologues et d'ingénieurs cherche à percer les secrets de l'exceptionnelle résistance du bâtiment aux séismes. En analysant ce qui fait la force de l'édifice, ils espèrent découvrir ses faiblesses cachées afin de pouvoir intervenir pour sa sauvegarde. En suivant leurs travaux in situ, ce documentaire nous plonge dans l’histoire des civilisations, de l'art et des religions, et se double d'une enquête scientifique très contemporaine.