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Nouveauté
À Vienne, au début du XXe siècle, sur le point de se battre en duel avec un mari trompé, Stefan Brand, un pianiste célèbre, reçoit une lettre d'une femme inconnue. Surpris et mal à l'aise, il apprend qu'il l'a rencontrée trois fois sans la voir ni la reconnaître vraiment. En fait, Liza Berndle était l'une de ses voisines. Adolescente, elle était follement éprise de Stefan. Mais celui-ci disparut sans même savoir le nom de celle à qui il a laissé un enfant...
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Nouveauté

Marié à Jeanne, qui ne l'aime plus, Frank Poupart vend des vêtements de porte en porte. Ce jour-là, il vient de fourguer sa dernière robe de chambre. Comble du sordide, sa cliente lui propose de le payer avec sa nièce de 16 ans, Mona, qu'elle prostitue. Ces deux paumés s'attachent l'un à l'autre. Mona pousse Frank à voler l'argent de la vieille…

 

Des Frank Poupart, on en croise dans tous les bars-tabacs de notre beau pays. On en exporte, même. Chemise pelle à tarte, clope au coin des lèvres, ils boivent des Monaco en agitant les bras. Ils parlent haut ; ils engueulent leurs femmes ; ils étouffent leurs enfants de baisers maladroits. Comme ils disent, ils sont "trop bons", et ils ajoutent "trop cons". Comme on dit, "faut pas les énerver". Sinon ? Rien. Éternels cocus, victimes désignées, méchants sans avenir, les Frank Poupart perdent toujours à la fin. Grâce à Corneau et Dewaere, ils ont désormais leur héros. On raconte que Patrick Dewaere, disparu il y a trente ans, ne s'est jamais remis de ne pas obtenir la Palme d'interprétation à Cannes pour ce rôle. En revoyant le film, on lui en donnerait largement deux, voire trois. Dewaere est entièrement le personnage, corps, moustache et âme. Il sature l'écran de sa médiocrité, sa détresse, sa grandeur de vrai rien. Tout en lui est juste – les yeux, le port de tête, la démarche, la volubilité affolée. Le ressort est tendu, la tragédie amorcée…

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Nouveauté

L’année 2013 marque une rupture dans l’histoire de l’Église catholique. À la démission historique de Benoît XVI, a succédé l’élection, pour la première fois, d’un pape jésuite et issu de l'hémisphère sud.

 

Divisée et ébranlée par une série de scandales, l'Église dont hérite le pape François est appelée à se réformer par une majorité de ses fidèles et une partie de son clergé. Envisage-t-elle vraiment de se moderniser, au risque de se heurter au poids des traditions et du dogme ? Paradoxalement, cette Église qui affirme sa doctrine en matière de sexualité et de reproduction en invitant les catholiques à s’opposer aux lois qui contreviennent à sa morale, observe un silence de marbre quand il s’agit de s’expliquer sur les abus sexuels sur mineurs commis par ses clercs. Comment peut-elle espérer régir les consciences et les mœurs alors qu’elle a failli aux impératifs moraux et spirituels qu’elle veut imposer aux sociétés modernes ?

 

Contestation

Au centre du système, de plus en plus de prêtres européens et américains contestent cette doctrine en décalage avec l’évolution des sociétés, ainsi que la loi du célibat à laquelle les soumet l’institution. Le pape François écoutera-t-il ces voix contestataires ? Entendra-t-il les religieuses qui en appellent à la fin de la discrimination des femmes dans l’Église ? Désertée par ses fidèles et confrontée à une chute des vocations au nord, l’Église romaine fait du sud sa terre d’avenir. Mais de l’Afrique à l’Amérique latine, les églises pentecôtistes et évangélistes menacent sa suprématie… Alors que les fidèles célèbrent la première année d'un pontificat plein de promesses, Laurence Jourdan parcourt les terres catholiques des États-Unis au Congo-Kinshasa en passant par l’Argentine et le Brésil. Elle interroge les clercs comme les fidèles sur la prétention de l’Église à conserver une place à part dans le concert des religions et des nations, au nom d'une universalité qui semble de plus en plus anachronique.

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Nouveauté

Entre 1910 et 1930, de l’Empire russe à Paris, le peintre juif Marc Chagall (1887-1985) voyage entre art populaire et art moderne, entraînant dans son sillage toute une génération. Un passionnant portrait.

 

"Mon art avait besoin de Paris comme un arbre a besoin d’eau." En 1910, Marc Chagall, comme nombre d’artistes aimantés par la frénésie créatrice de la capitale française, quitte l’Empire russe pour s’abreuver à la source des avant-gardes. Si le fauvisme – qui a libéré ses couleurs – et le cubisme infusent ses toiles, le jeune peintre, proche de Blaise Cendrars, façonne son propre univers, à la croisée des cultures juive, russe et française, depuis son atelier de la Ruche à Montparnasse. En 1914, de retour à Vitebsk, sa ville natale en Biélorussie, Marc Chagall retrouve sa bien-aimée, Bella Rosenfeld, qu’il épouse l’année suivante. Le peintre, issu d’une famille nombreuse, modeste et pieuse, immortalise alors le quotidien dans la "zone de résidence", où les Juifs de l’Empire sont parqués et persécutés. Mais tandis que ses comparses (Lazar Lissitzky, Solomon Ioudovine…), formés, comme lui, par "le peintre du shtetl" Iouri Pen, se mettent en quête d’un art populaire juif, avant de glisser vers la modernité, Marc Chagall, toujours attaché à son indépendance esthétique, se contente d’y puiser des motifs. Aux souffrances de la Première Guerre mondiale, qu’il fixe à l’encre de Chine, succède l’euphorie de la révolution de 1917, synonyme d’égalité des droits pour la communauté juive. Nommé commissaire aux Beaux-Arts de Vitebsk, le peintre fonde une école ouverte à tous les courants, dont le suprématisme de Malevitch, qui gagne la bataille de l’abstraction. Évincé de l’établissement en 1920, Chagall regagne Paris, où la joie des Années folles imprègne sa palette, à l’image de ses illustrations éclatantes des fables de La Fontaine, avant que la montée des nationalismes et de l’antisémitisme n’assombrisse son horizon. 

Révolution 
Ce passionnant portrait retrace le parcours du peintre entre 1910 et 1930, de Vitebsk, laboratoire de l’avant-garde russe, à Paris, où s’écrit une page majeure de l’histoire de l’art. Nourri de décryptages d’œuvres et d’éclairages de spécialistes (dont Meret Meyer, sa petite-fille), il raconte aussi l’émergence d’une génération d’artistes juifs russes, figures charnières entre l’Est et l’Ouest, la tradition et la modernité, le figuratif et l’abstraction. 

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Nouveauté

Portrait d’une actrice tenace qui a déployé autant d’énergie pour se faire accepter telle qu’elle était par Hollywood que pour terrasser le tueur sanguinaire de Halloween.

Fille d’un couple d’acteurs mythiques, Janet Leigh et Tony Curtis, stars respectives de Psychose et Certains l’aiment chaud, Jamie Lee Curtis a bataillé pour s’extirper de l’ombre parentale. Elle a aussi fait des choix surprenants pour préserver son indépendance et surmonter ses complexes, elle qui dissimulait ses dents "grises" et jugeait son visage "bizarre". En 1978, elle débute en jeune fille sérieuse affrontant le psychopathe de Halloween. Contre toute attente, ce film indépendant à petit budget du jeune John Carpenter rapporte 70 millions de dollars. Quelques pellicules d’épouvante plus tard, Jamie Lee Curtis, sacrée scream queen, veut bien pousser sur commande son célèbre cri d’horreur dans les shows télévisés, mais refuse la suite de Halloween, craignant d’être cataloguée. L’actrice va élargir son périmètre, révélant un corps de rêve sculpté par l’aérobic dans Perfect, assumant sa beauté androgyne et son humour dans Un fauteuil pour deux, dévoilant ses failles dans Blue Steel. Puis, elle déconcerte à nouveau en délaissant le cinéma pour la sitcom Anything But Love qui lui laisse le temps de s’occuper de sa famille, avant de reprendre vaillamment le chemin des castings.

Grain de folie

Alors que l’actrice sexagénaire a accepté de rempiler pour une nouvelle trilogie de Halloween – le dernier volet, Halloween Ends, sort le 12 octobre, revisitée sous l’angle du trauma et de la solidarité féminine, ce documentaire suit le parcours d’une femme fragile mais combative, qui, en quarante ans de carrière, est parvenue à se faire accepter telle qu’elle était, grain de folie compris. L’actrice, aujourd’hui clean, a avoué avoir été accro à un antidouleur, prescrit à la suite d’une opération de chirurgie esthétique, épisode révélateur de la férocité du milieu hollywoodien à l’égard des femmes. Un portrait enlevé, ponctué d’images d’archives, d’extraits de films et d’interviews survoltées de Jamie Lee Curtis.


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