Le poète moderne originaire de trinidad sort enfin son cinquième album, le fruit d'une vraie connivence artistique avec la new yorkaise meshell ndegeocello Cinq jours ensemble au studio Question de Son à Paris leur ont suffi pour enregistrer les onze pistes d'une rondelle qui tourne comme un kaléidoscope aux couleurs chamarrées. Grâce aux arrangements de Meshell Ndegeocello, l'auditeur pourra s'imprégner d'un décorum jazz parfois psychédélique, d'atmosphères rock assez intenses, ou d'un jam funk irrésistible façon Sly Stone sur «Tamarind», ou rapso sur «Kezi». Outre Sylvester Earl Harvin qui joue toutes les batteries, on peut aussi apprécier le feeling et la dextérité du percussionniste antillais Roger Raspail, ainsi que le souffle du flûtiste Magic Malick.