Ces lettres, écrites entre 1937 et 1943, révèlent les sentiments d'H. et S. Scholl sur le cours de la guerre et leur souhait de voir la défaite de leur pays. Lors de leurs échanges épistolaires, ils méditent sur Goethe ou Bloy et s'interrogent sur le mystère du mal, en s'appuyant sur l'oeuvre de Pascal ou de saint Augustin. Ils sont guillotinés en 1943 avec d'autres membres de la Rose Blanche.