Seul dans un théâtre parisien après une journée passée à auditionner des comédiennes pour la pièce qu'il s'apprête à mettre en scène, Thomas se lamente au téléphone sur la piètre performance des candidates. Pas une n'a l'envergure requise pour tenir le rôle principal et il se prépare à partir lorsque Vanda surgit, véritable tourbillon d'énergie aussi débridée que délurée. Vanda incarne tout ce que Thomas déteste. Elle est vulgaire, écervelée, et ne reculerait devant rien pour obtenir le rôle. Mais un peu contraint et forcé, Thomas la laisse tenter sa chance et c'est avec stupéfaction qu'il voit Vanda se métamorphoser... "Une oeuvre personnelle vertigineuse à la grille de lecture multiple. Emmanuelle Seigner y trouve le rôle d'une vie et Amalric s'avère un parfait et brillant compagnon de jeu. Un des tous meilleurs films de Polanski." Ecran Large - Laurent Pécha "La Vénus à la fourrure constitue une sorte de duel cinématographique opposant deux acteurs au sommet de leur art (...) Dans ce huis clos jubilatoire et antimachiste, Polanski se paye le luxe d'une réflexion étourdissante d'intelligence sur la signification du jeu d'acteur." Le Monde - Franck Nouchi