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Elevé au sein d'une famille bourgeoise, Benny communique très peu avec ses parents trop souvent absents. Plongé dans l'univers de la vidéo, il voit son sens des réalités et des valeurs se déformer peu à peu. Sa rencontre avec une jeune fille dont il est amoureux va dériver vers l'horreur...
Avec "Le Septième continent" et "71 fragments d'une chronologie du hasard", "Benny's video" forme la trilogie dite de «la glaciation émotionnelle» (ou de «la guerre civile») qui vise à dépeindre l'horreur telle qu'elle existe dans notre société moderne.
En proie à une crise existentielle, une quadragénaire revisite son passé lors d’un retour dans la maison familiale. Dans son deuxième long métrage, tourné pour la télévision, Michael Haneke livre le portrait tourmenté d’une femme à la croisée des chemins.
Photographe renommée, Elisabeth Matrei est de retour à Klagenfurt, en Autriche. Elle vient passer quelques jours de vacances auprès de son père, veuf, dans leur demeure familiale. En proie aux interrogations, la quadragénaire revisite, à la faveur de leurs discussions et des marches qu’elle entreprend, sa jeunesse et les rencontres décisives qui ont jalonné son existence : l’immense amour qu’elle voue depuis toujours à son très jeune frère et qui l’a résolue à ne jamais devenir mère ; sa collaboration avec Trotta, un maître de la photographie passionnément aimé, qui lui a permis de trouver sa voie professionnelle ; son bref mariage avec un fantasque Américain ou encore la liaison qu’elle entretient aujourd’hui avec Philippe, un jeune Parisien de plus de vingt ans son cadet…
Dédale
Marcher pour faire le point, marcher pour continuer d’avancer. Au cours de son retour dans son village d’origine, où elle retrouve un père vieillissant, Elisabeth refait à pied les trois chemins qui mènent au lac de la région. Ses pérégrinations, parfois contrariées par les bouleversements de la topographie, laissent libre cours à son introspection, ses pas ou les paroles du présent ramenant à son esprit, sous forme de fragments, les souvenirs qu’elle a conservés des événements traversés. Adaptant dans son deuxième long métrage, tourné pour la télévision, une nouvelle de la romancière autrichienne Ingeborg Bachmann, parue en 1972, Michael Haneke mêle les temporalités pour ausculter le dédale dans lequel une femme cherche sa route vers une émancipation possible, égratignant au passage – et à touches discrètes – un pays, le sien, qui a cru se dédouaner d’un passé nazi qui n’en finit pas de l’entraver. Tous les ferments ou presque de son œuvre à venir sont déjà là.
Vingt ans plus tard, les jeunes gens sont devenus des adultes enfermés dans un quotidien terne et immuable…
Wiener Neustadt, 1979. Comme chaque matin, Eva se réveille au côté de Christian, son époux, devenu lieutenant dans l’armée, et prépare ses deux enfants pour l’école. De son côté, Sigrid, qui est enceinte et vit désormais à Munich, se rend à l’hôpital où son père, qu’elle n’a pas revu depuis plusieurs années, vient de mourir. Elle y rencontre Fritz, devenu médecin et qui a soigné son père. Dans la journée, Eva se rend au domicile de son amant qui lui annonce qu’il va devoir partir travailler en Norvège pour un temps indéfini. À l’invitation de Sigrid, Eva, Christian et Fritz, qui ne se sont pas revus depuis des années, se retrouvent pour un dîner. Celui-ci tourne au règlement de comptes…