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Leonard Cohen, Marx Ernst et "Le facteur sonne toujours deux fois" appelés par Jean-Luc Godard pour illustrer les mystères de la communication.
Godard veut réaliser un film expérimental sur le lien entre la création, incarnée par les Stones en studio, composant le génial "Sympathy for the devil", et la destruction, à travers la mise en scène de la contestation politique et de la violence. Ce qui l'intéresse, c'est l'acte de création lui-même. Aussi prendra-t-il très mal le remontage final du film qui, entre autres changements, remplace la musique enregistrée en répétition par le titre de l'album. L'affaire se finira par une droite du cinéaste dans la figure du producteur et par la scission du film en Sympathy for the devil (version tripatouillée) et en One + one (version godardienne).
Puzzle et agit-prop
'"Au final, un film puzzle et agit-prop à l'écriture cinématographique radicale (…). Une sorte de songe politico-psychédélique où l'on croise, outre les Rolling Stones et Marianne Faithfull, des militants noirs membres des Black Panthers, un libraire fasciste pornographe lisant Mein Kampf ou encore l'égérie Anne Wiazemsky…" (Henri Jimenez, La république des lettres)
Cinéaste polonais, Jerzy réalise pour le compte de Vidéo-Télé-France la reconstitution de tableaux de maîtres. Il est fort mécontent de l'éclairage et désespère de trouver la qualité de lumière très particulière qu'il recherche. Parallèlement, Michel Boulard met Isabelle, une de ses ouvrières, qui voulait constituer un syndicat, à la porte de son entreprise. Prix Vulcain de l'Artiste-Technicien pour Raoul Coutard, grand chef-opérateur de la Nouvelle-Vague, au festival de Cannes 1982.