Elisabeth avait cinq ans lorsque sa mère, la romancière Irène Nemirovky, fut déportée à Auschwitz. Aujourd'hui, elle s'assied à la table d'Irène, et prend la parole en son nom pour en finir avec l'absence, pour que ressurgissent les mots, les bruits et les odeurs d'un passé dont elle ignore presque tout. Ainsi transforme-t-elle, en ces "mémoires rêvées", les cauchemars d'une enfant à jamais privée de ses parents par la barbarie.