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DVDDisponible
Année de parution :
2017
Résumé : Avec ses Compressions, ses sculptures de fer forgé, ses Empreintes et ses Expansions, César Baldaccini a dynamité le socle de la sculpture classique par une succession de gestes radicaux : substitution de la machine à la main de l'artiste, exploration des matériaux de son époque. Comment un enfant du quartier populaire de la Belle de Mai à Marseille qui a commencé à travailler dès l'âge de 12 ans avec son père tonnelier, a-t-il révolutionné la sculpture du XXe siècle ? A l'occasion du XXe anniversaire de la mort du sculpteur et de l'exposition hommage qui lui est consacrée par le Centre Pompidou, retour sur la vie et l'oeuvre d'un artiste anticonformiste et haut en couleur. Personnalité attachante, haute en couleur dont la destinée tranchait dans le petit monde de l'art contemporain, César fascinait les médias. Mais l'oeuvre est longtemps restée masquée au regard d'une partie de la critique qui n'a voulu voir que le personnage pagnolesque et l'artiste mondain. Ce documentaire retrace les grands axes de son oeuvre : fers soudés, compressions, empreintes (dont le pouce haut de 12 mètres, que César, adepte du monumental, jugeait petit à côté des tours de La Défense) et expansions. À l'aide d'archives savoureuses, d'éclairages de proches et d'experts - le directeur du Centre Pompidou Bernard Blistène, la critique d'art Catherine Millet, l'architecte Jean Nouvel, sa dernière compagne Stéphanie Busuttil... -, il rend à César ce qui lui revient : des révolutions artistiques majeures, longtemps occultées par le personnage médiatique haut en couleur que l'artiste s'était forgé.
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DVDDisponible
Tome :
2
Année de parution :
2013
Nous voyageons dans le temps, depuis les fastes du Grand Condé qui désirait par ses jardins rivaliser avec Versailles au mécénat actuel de l'Aga Khan, en passant par la reconstruction effectuée par le Duc d'Aumale et son legs à la nation.
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Année de parution :
2016
Aussi célèbre en son temps que Picasso, le peintre Bernard Buffet a connu la gloire, la chute et aujourd'hui enfin la reconnaissance. Son succès populaire, un train de vie de millionnaire et son mépris pour le monde de l'art lui ont valu d'être mis à l'index pendant 50 ans malgré un style inimitable.
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Nouveauté
Année de parution :
2016

Jeune prodige de 20 ans, adoubé par Giono et Cocteau, Bernard Buffet fut le peintre vedette de l’après-guerre, celui dont le trait noir a marqué la sensibilité et le regard de la France des Trente Glorieuses.

Aujourd’hui encore l’essentiel de sa production monumentale (environ 8000 toiles) reste largement méconnue et il aura fallu plus de 60 ans pour redécouvrir en France l’ensemble de son œuvre grâce à l’exposition que lui consacre le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris à l’automne.Le succès populaire de Bernard Buffet, sa fortune ostentatoire et son rejet de l’art abstrait le rendirent suspect au regard de la critique qui le cantonna aux clowns tristes et aux bouquets de chardons qu’elle lui reprochait de produire en série. Bernard Buffet devint un sujet de «national embarassment» pour reprendre les termes de son biographe anglais Nicholas Foulks.

 

Pour tenter de décrypter ce rejet et redécouvrir l’homme derrière l’œuvre, son fils Nicolas Buffet a accepté de partager et de commenter des archives inédites. Pour la première fois, Pierre Bergé qui fut son compagnon présente sa collection personnelle d’œuvres du peintre.Pour Bernard Buffet la reconnaissance vint finalement de l’étranger. Au Japon, nous découvrons le seul musée qui lui soit entièrement consacré. Avec le street artist C215, Udo Kittelmann le directeur de la National Galerie de Berlin et Fabrice Hergott du musée d’Art Moderne de la ville de Paris, une nouvelle génération reconsidère aujourd’hui l’œuvre de Bernard Buffet et salue en lui un précurseur du Pop Art.

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Nouveauté
Année de parution :
2022

De son portrait du chancelier Adenauer (1966) à ses débuts fracassants au sein de la Sécession viennoise, ce documentaire remonte le fil des souvenirs du peintre autrichien, dont l’œuvre traverse l’histoire de l’Europe au XXe siècle.

En ce 1er avril 1966, Oskar Kokoschka retrouve, dans une villa des bords du lac de Côme, le chancelier allemand Konrad Adenauer, dont il doit réaliser le portrait. Pendant les séances de pose, le peintre autrichien confie à son modèle les souvenirs d’une vie de création ayant embrassé les soubresauts du XXe siècle européen. Né en 1886, le protégé de Gustav Klimt fait une entrée tonitruante sur la scène artistique à 22 ans, à la faveur d’une grande exposition organisée pour le jubilé de l’empereur François-Joseph. Entre pièces de théâtre et portraits expressionnistes, "l’enfant terrible de la Sécession viennoise" choque en mettant à nu les passions d’une société finissante. Kokoschka arpente inlassablement le continent européen, pinceau à la main, à partir de 1923. Considéré comme un "artiste dégénéré" par les nazis, il s’exile à Londres avec son épouse, Olda, en 1938. Après-guerre, alors que la peinture abstraite connaît son heure de gloire, Kokoschka, installé en Suisse, s’érige en champion de la figuration. Formant la jeunesse au sein de son École du regard, ouverte à Salzbourg en 1953, il œuvre sans relâche à l’écriture de sa propre légende : celle d’un artiste et intellectuel antifasciste engagé pour la paix.

Au-delà du mythe

Partant de la rencontre entre ces deux géants, orchestrée par le magnat allemand des médias Axel Springer, ce documentaire déroule la trajectoire de Kokoschka, de ses provocations originelles à la déconstruction de son mythe par une nouvelle génération d’historiens de l’art. Au travers d’analyses de spécialistes et de fascinantes archives, Stéphane Ghez (Joan Mitchell – Une femme dans l’abstraction, Xenakis révolution – Le bâtisseur du son) met en lumière son génie, capable de percer l’intériorité de ses modèles au rayon X, et ses inébranlables convictions européennes, sans éluder ses zones d’ombre. Il révèle ainsi les failles de son récit, fruit d’un patient travail d’autoglorification : son rapport particulier aux femmes, ainsi que ses amitiés, après-guerre, avec des artisans de l’entreprise de spoliation des œuvres d’art menée par les nazis.

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Année de parution :
2022

Avec ses toiles d’où jaillissent couleurs et émotions pures, Joan Mitchell a marqué la peinture abstraite américaine. Ce beau portrait explore l’œuvre d’une artiste qui a tracé un pont entre l’Amérique et la France, l’abstraction et l’impressionnisme.

Née en 1925 à Chicago dans une famille aisée, Joan Mitchell forge sa sensibilité artistique auprès d’une mère poétesse atteinte de surdité. Au tournant des années 1950, l’ancienne étudiante en arts, revenue d’un séjour déterminant en France sur les traces des maîtres de la modernité, rompt définitivement avec la figuration et se fait une place au sein de la bouillonnante avant-garde new-yorkaise, dans les rangs des expressionnistes abstraits (Jackson Pollock, Willem De Kooning…). Après une longue période entre deux rives, l’artiste se fixe en 1959 à Paris, où elle retrouve le peintre québécois Jean Paul Riopelle. Si le déracinement libère son geste, il mine aussi un temps la carrière de cette femme difficile d’accès, dont l’armure dissimule une peur de l’abandon. Momentanément passée de mode, éprouvée par une succession de deuils (ses parents, son ami poète Frank O’Hara) qui assombrissent sa palette, Joan Mitchell trouve refuge, à partir de 1967, à Vétheuil. Dans ce village du Vexin où vécut Monet et où son jardin couvert de tournesols la connecte à Van Gogh, celle qui se refusait à théoriser son œuvre ("Tous ces blabla détruisent tout") se nourrit des paysages alentour, figeant sur la toile les sentiments que lui a procurés la nature, tandis que les chagrins qui jalonnent son existence (rupture, décès, maladie) se transforment, sous son pinceau, en créations foisonnantes.

Intimité créative
Dans ce beau portrait, Stéphane Ghez (Oskar Kokoschka – Portraits européens, Xenakis révolution – Le bâtisseur du son) fait dialoguer archives, souvenirs d’amis (l’écrivain Paul Auster, la compositrice Gisèle Barreau, qui fut son assistante) et décryptages d’œuvres par des conservatrices (Sarah Roberts, du San Francisco Museum of Modern Art, Katy Siegel, du Baltimore Museum of Art…) pour retracer la trajectoire unique de Joan Mitchell. En marge de l’hommage que lui rend la Fondation Louis-Vuitton, une plongée passionnante dans l’intimité et le processus de création de cette immense artiste, disparue il y a trente ans.

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