23 résultat(s)
Le 29 mai 2013, le premier mariage homosexuel était célébré en France grâce à la loi Taubira, après des mois de remous dans la société française. Si les mariages entre personnes du même sexe sont autorisés depuis bien longtemps dans plusieurs États, ils restent proscrits encore aujourd’hui dans d’autres. Les droits des personnes transgenres varient également d’un pays à l’autre.
Le Dessous des cartes vous embarque pour un tour du monde des avancées et des discriminations que vivent les LGBT+. Bien que des progrès aient eu lieu récemment dans des pays très religieux comme l’Argentine, l’Afrique du Sud et l’Irlande, d’autres refusent toute évolution du droit. La Russie a par exemple interdit dans sa constitution le mariage entre personnes du même sexe. La Chine elle, va jusqu’à supprimer des comptes LGBT+ sur les réseaux sociaux. Onze pays appliquent encore la peine de mort pour les homosexuels.
Dans ses mémoires, le père fondateur du projet européen Jean Monnet écrivait : «l’Europe se fera dans les crises et sera la somme des solutions apportées à ces crises ». Une phrase qui illustre parfaitement la dynamique actuelle de l’Union européenne. En effet, les réponses communes apportées à la crise du Covid-19 et à la guerre en Ukraine ont rapproché les 27. Commande de vaccins, plan de relance, dette commune : les Européens ont su, ensemble, relever le défi de la pandémie de Covid-19. Et quelques mois plus tard, c’est face à la crise sans précédent de la guerre en Ukraine qu’ils ont pu éprouver leur solidarité. Reste à savoir si celle-ci s’inscrira dans la durée.
Pour beaucoup, l’Argentine est associée à quelques clichés incontournables : la passion singulière des Argentins pour le football, de Maradona à Messi, le Tango, véritable symbole culturel de l’Argentine du Rio de la Plata, Buenos Aires et son image de ville européenne en Amérique latine et ces immenses espaces qui font rêver, de la Pampa à la Patagonie. Le Dessous des cartes vous emmène en voyage, afin de comprendre aussi pourquoi ce pays aux multiples ressources n’a pas connu la croissance que l’on pouvait lui prédire dans les années 1920. Surinvestissements agricoles, modèle politique singulier - le « péronisme » - inégalités et corruptions, manque de vision stratégique et d’ambition géopolitique… et si l’Argentine était le pays des occasions manquées ?
Le Dessous des Cartes vous emmène cette semaine en Méditerranée. Mais oubliez les plages paradisiaques et les croisières de luxe, on parle aujourd’hui d’une mer en péril. Bétonisation des littoraux, surpopulation des zones côtières, rejet de déchets dans les eaux, intensification du trafic maritime : autant d’éléments qui conduisent à faire de la Méditerranée, de plus en plus, une mer-poubelle.
Face à la dégradation de l’espace méditerranéen, il existe heureusement une prise de conscience et des mesures de protection sont mises en place, notamment avec les « aires marines protégées » mais elles sont encore insuffisantes.
L’attachement aux libertés publiques est-il remis en cause au XXIe siècle ? Au moment où les pouvoirs élus sont déconsidérés et où la légitimité du suffrage universel n’est plus incontestée, Le Dessous des cartes jauge le rapport de force tel qu’il se joue notamment entre le modèle démocratique occidental et celui de l’autoritarisme sino-russe. L’invasion russe de l’Ukraine et la résistance des Ukrainiens rappellent au reste du monde qu’un peuple peut choisir de défendre par les armes sa souveraineté et son modèle démocratique. L’enjeu démocratique, géopolitique mais aussi numérique, s’impose comme central, dans le futur de notre monde.
C’est une région dont la géographie a été bouleversée par la chute de l’URSS et qui se caractérise aujourd’hui par des États aux identités culturelles et politiques diverses. Le dessous des cartes passe en revue ces différentes "Europe(s) de l’Est" : les États Baltes mitoyens de la Russie de Poutine, qui se tournent résolument vers l’Ouest pour se protéger de l’expansionnisme russe (notamment depuis l’annexion de la Crimée) ; la Pologne, qui partage cette peur du voisin russe, apprécie les aides économiques de l’UE mais dont les dirigeants bafouent en revanche les valeurs culturelles et politiques des Européens ; sans oublier ces gouvernements qui tournent résolument le dos aux valeurs européennes et reproduisent les atteintes à l’État de droit d’un Vladimir Poutine, quand ils ne regardent pas encore plus à l’est, vers la Chine : c’est le cas de la Hongrie de Viktor Orban. La Chine qui a bien compris l’importance de "ces" Europe(s) de l’Est et y investit tous azimuts.
La junte au pouvoir a rebaptisé la Birmanie Myanmar pour effacer disait-elle le passé colonial britannique. Mais le camp démocratique d’Aung San Suu Kyi lui, défend encore le nom Burma en anglais ou Birmanie. Voici le Dessous des Cartes d’un pays singulier entre influence indienne et chinoise, très difficile à unir, en raison de sa diversité ethnique, religieuse et linguistique. Sous le joug d’une dictature militaire entre 1962 et 2010, la Birmanie connaissait avant février 2021 une transition démocratique menée notamment par celle qu’on surnommait « la dame de Rangoon ». Elle est désormais de nouveau en prison, et les militaires au pouvoir ont mis fin à la jeune et fragile démocratie birmane. Mais le peuple ne se résigne pas et les grandes puissances dont la Chine et les États-Unis, suivent d’un oeil attentif la destinée hasardeuse d’un pays stratégique.
L’Océanie est un continent d’îles du bout du monde (Fidji, Hawaii, Vanuatu...), de micro-États éparpillés aux côtés de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. Ses territoires et ses paysages forment un laboratoire pour le monde de demain en subissant déjà les effets du dérèglement climatique et en se retrouvant au cœur de l’affrontement entre Chine et États-Unis pour le leadership mondial. Ces jeux d’influence confirment que le Pacifique est devenu le pivot des relations internationales.
En 2008, la crise grecque a fait vaciller toute l’Union européenne. 15 ans plus tard, après une mise sous tutelle et une politique d’austérité drastique, le redressement de l’économie du pays reste fragile et les défis sont nombreux : corruption, fonction publique défaillante, défiance vis-à-vis des élites politiques, question migratoire pour cette île située en zone stratégique, rivalité avec la Turquie et mainmise chinoise sur des infrastructures-clef, à l’image du port du Pirée.
Le Dessous des Cartes vous invite à découvrir la Grèce, berceau de l’une des premières civilisations modernes d’Europe, de la philosophie et de la démocratie. Un pays qui a longtemps vécu sous domination étrangère avant d’entamer un long et douloureux chemin vers l’indépendance et l’État de droit. La Grèce qui n’est pas sans atouts : l’une des destinations touristiques les plus importantes d’Europe et des gisements d’hydrocarbures en Méditerranée orientale qui pourraient changer la donne.
Le mandat de Donald Trump et le dramatique épisode de l’assaut du Capitole ont mis en évidence les fractures de la première puissance du monde. Avortement, armes à feu, violences policières : la société américaine semble plus que jamais divisée.
Le Dessous des Cartes vous emmène aujourd’hui à la découverte de ces « États-désunis » pour constater que les fractures territoriales, sociétales et politiques y sont anciennes : guerre d’indépendance, guerre de Sécession… : et si les Américains rejouaient sans cesse les divisions du passé ?
Mer ou lac salé ? La question divise depuis des décennies. Le dessous des cartes s’intéresse à la mer Caspienne, un espace maritime bordé par des pays complexes sur le grand échiquier des relations internationales (le Kazakhstan, l’Azerbaïdjan, le Turkménistan, l’Iran et la Russie), dont la fin de l’URSS a profondément rebattu les cartes. Entre pétrole, gaz et caviar, aperçu d'un espace maritime géostratégique et surexploité.
Depuis des mois, les partisans du Brexit font le pari que l’existence du Commonwealth, l'organisation qui rassemble les anciennes colonies britanniques, pourrait offrir des opportunités économiques à une Grande-Bretagne fraîchement sortie de l’Union européenne. Le Premier ministre Boris Johnson, notamment, aime réveiller ce "rêve impérial". Ce pari est-il viable ?
À la périphérie de l’Europe, la mer Noire réunit deux puissances influentes et deux leaders qui font régulièrement la une de l'actualité internationale : la Turquie de Recep Erdogan et la Russie de Vladimir Poutine. L’annexion de la Crimée en 2014 et la construction du gazoduc Turkish Stream, inauguré en janvier 2020, ont contribué à braquer les projecteurs sur cet espace maritime. Si elles entretiennent des relations compliquées, les deux grandes puissances de la mer Noire savent s'entendre pour tenir les Occidentaux à distance et conserver leur duopole. Pourquoi cet espace leur est-il à ce point stratégique ?
À quoi ressemblera l’hémicycle du Parlement européen le 26 mai prochain, au soir des prochaines élections européennes ?
L'enjeu principal de ces élections, c’est la confirmation ou non de la poussée nationale-populiste constatée ces derniers mois dans de nombreux pays de l’Union.
Un national-populisme qui a imposé l’immigration comme sujet majeur de cette campagne des Européennes.
Il paraît loin désormais le temps où l’Europe se déclinait en quantité de sujets : économie-social-environnement-politique étrangère.
L’Europe, une belle idée qui a connu une phase ascensionnelle pendant près de 50 ans, avant d’être confrontée à une série d’épreuves où elle a montré ses limites. Reprenons toute l’histoire, et regardons les cartes.
Ses steppes à perte de vue donnent l’impression d’une liberté infinie. En réalité, le Kazakhstan a longtemps vécu sous domination russe, que ce soit du temps des tsars ou de l’URSS. Aujourd’hui, sous la férule du dictateur Noursoultan Nazarbaïev, le pays met tout en œuvre pour se détacher de cette emprise. En utilisant ses richesses et sa position de pivot en Asie centrale, il développe activement ses relations avec la Chine et l’Europe.
Pays au riche patrimoine culturel et aux décors paradisiaques, la Thaïlande se distingue aussi par une grande instabilité politique...
C’est l’ancien royaume du Siam, l’habile monarchie qui a toujours su échapper à la colonisation. Aujourd’hui c’est un pays qui fait le bonheur des touristes : la Thaïlande et ses décors paradisiaques. C’est aussi un pays qui bafoue les droits de l’homme avec un roi intouchable, une junte militaire au pouvoir, et une vie politique instable, avec pas moins de 17 coups d’état depuis 1932. Voici le Dessous des Cartes de la Thaïlande, derrière la carte postale.
Un portrait par l'intime des futures élites, à rebrousse-poil des stéréotypes.
Ils sont enfants de bijoutiers, de publicitaires ou de directeurs financiers. Nés avec une cuillère en argent dans la bouche, ils en ont aussi les problèmes spécifiques : pression de la réussite, exemple intimidant de leurs parents, activités extrascolaires chronophages… Quelle est la part de déterminisme social dans leurs pensées, leurs aspirations, leur quotidien ? Que leur a-t-on transmis, que veulent-ils perpétuer ? Pendant près de quinze ans, Julie Gavras a suivi d'anciens élèves du lycée Victor-Duruy dans le très chic 7e arrondissement de Paris, accompagnée d'Emmanuelle Tricoire, leur professeure d’histoire-géographie. De leurs 16 ans jusqu'à la veille de leurs 30 ans, la réalisatrice les a retrouvés chaque année, de 2003 à 2016, pour consigner leurs confidences, donnant à voir – de l'intérieur – une facette de la reproduction des élites.
D'une durée exceptionnelle, le tournage a favorisé le rapport de confiance et le libre cours de la parole, permettant de filmer au plus près ces "primo-arrivants" dans la vie active. D'où la variété des portraits, bienveillants sans être complaisants, intimes sans voyeurisme. À travers eux, le documentaire donne à voir cette décennie déterminante de la vie, période universelle des "premières fois" : amours, voyages, appartements, travail... Chaque fragment de vie s'insère dans un puzzle, dessinant peu à peu les contours d'une classe sociale aisée, rarement représentée à l'écran de façon juste. Tout autant miroir d'une époque, avec ses tendances et son contexte particulier, ce travail de longue haleine s'attaque aux stéréotypes et se regarde comme une saga miniature, ménageant un certain suspense : seront-ils fidèles à leur "bonne condition" ?
Dix ans après son indépendance, le Kosovo est encore dans une situation difficile : non reconnu par l’ensemble de la communauté internationale et notamment par plusieurs Etats européens, sans viabilité économique, soumis à la corruption et aux réseaux mafieux, ce petit pays niché en Europe centrale peine à devenir réellement autonome. Mais si la Serbie veut rejoindre l'Union européenne, elle devra reconnaître le Kosovo. Ainsi l'avenir du Kosovo dépend sans doute de l'Europe. À moins qu'il ne se joue aussi à Pékin, qui regarde le Kosovo comme une étape-clef de ses nouvelles "routes de la soie".
Territoire, population, ressources naturelles… : le Brésil, qui possède des atouts considérables, reste une puissance inaboutie. Il se classe parmi les plus inégalitaires au monde, comme en témoignent les paysages contrastés de ses mégalopoles, de Rio à São Paulo, entre favelas et quartiers d’affaires. Hésitant entre des modèles politiques radicalement différents, du leader d’extrême gauche Lula, récemment libéré, à l’actuel président d’extrême droite Jair Bolsonaro, l’éternelle puissance émergente semble aujourd’hui à la croisée des chemins.
Elle compose un espace maritime stratégique que la France et la Grande-Bretagne ont appris à gérer ensemble, particulièrement depuis 1990 et la première jonction du tunnel sous la Manche. Cette petite mer aux grands enjeux représente aussi l’une des routes commerciales les plus importantes du globe et une réserve halieutique majeure. Alors que les débats autour du Brexit ont cristallisé l’attention sur elle, Le dessous des cartes plonge dans les eaux froides du Channel.