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Le réchauffement climatique va-t-il placer l’Arctique au centre des préoccupations géopolitiques ? Pétrole, gaz, terres rares : la région attise de nombreuses convoitises. Quelles menaces planent sur le monde polaire ? Pétrole, gaz, terres rares : la région attise de nombreuses convoitises. Quelles menaces planent sur le monde polaire ?
De la mer du Nord à la mer Noire en passant par le canal Rhin-Main-Danube inauguré en 1992, le Rhin et le Danube forment un trait d’union à travers l’Europe et il est passionnant d’y naviguer pour en admirer la diversité des paysages. Le Dessous des Cartes vous propose aussi une navigation à travers l’histoire des deux plus longs fleuves du continent (après la Volga), lesquels ont connu des trajectoires diamétralement opposées, témoignant d’une Europe longtemps divisée. Tandis que le Rhin devenait un axe commercial majeur de l’Europe de l’Ouest, le Danube était coupé en deux par le rideau de fer. Le Rhin et le Danube, deux fleuves qui nous racontent les destins parallèles de deux Europe(s) qui ont fini par se rejoindre. Une croisière fluviale qui va nous conduire d’Europe jusqu’en Chine puisque Pékin, dans le cadre de ses nouvelles routes de la soie, a bien compris les atouts de ces deux grands fleuves. Ainsi, elle procède à des investissements stratégiques sur l’axe Rhin-Danube, tandis que la nouvelle préoccupation climatique valorise le transport fluvial.
Comparé au Mali voisin, le Sénégal apparaît comme un ilot tranquille et prometteur. La France, ancienne puissance coloniale, y maintient sa place de principal partenaire, mais d’autres viennent désormais la concurrencer, la Chine, la Turquie, les Émirats arabes unis, le Maroc, l'Indonésie et les États-Unis. Bref le Sénégal s’ouvre au monde, jouissant de sa position géographique stratégique mais également d’importantes ressources naturelles offshore de pétrole et de gaz naturel. Le pays jouit aussi d’une certaine stabilité politique
même si en mars 2021, des émeutes contre le Président Macky Sall et les intérêts français ont marqué les esprits.
L’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, jeune président a priori affranchi des anciens réseaux françafricains signe un changement d’ère, symbolisée notamment par la restitution d’oeuvres d’art pillées pendant la colonisation au Sénégal et au Bénin. Sans résoudre le dilemme du monde d’après : l’Afrique va s’émanciper, mais le fera-t-elle sous nouvelle dépendance chinoise ?
Guerres interétatiques ou guerres civiles, historiquement, les conflits ont toujours été des théâtres d’affrontement entre êtres humains. Mais avec la professionnalisation des armées, le refus des opinions publiques de voir leurs soldats sacrifier leurs vies dans des opérations extérieures lointaines, et l’émergence de nouvelles technologies comme l’Intelligence artificielle, la manière de « faire la guerre » a évolué, avec l’apparition des robots et autres drones. Dès lors, faut-il se réjouir des vies humaines qui sont ainsi épargnées ou s’inquiéter des dérives que ces évolutions pourraient engendrer ? Le Dessous des cartes vous propose une typologie des conflits du XXIe siècle, pour observer dans quelle mesure la « robotisation » du champ de bataille est en marche.
Située en Asie du Sud-Est sur l’un des grands axes maritimes de la planète, l’île de Singapour s’est inventé un modèle : devenir la pionnière des smart cities. Ordonné comme une Suisse asiatique, le petit État a connu un développement économique exemplaire. Mais "le modèle singapourien" révèle aujourd’hui ses failles. Tiraillée entre l’Amérique et la Chine, contaminée par le terrorisme islamiste des voisins malaisien et indonésien, menacée par la montée des eaux et le dérèglement climatique, l’île pourra-t-elle rester elle-même ? Sera-t-elle touchée par la révolte qui secoue Hong Kong ?
Peut-on rire en Corée du Nord ? Qu’y mange-t-on ? Quand danse-t-on ? Comment s'y déroulent les vacances ? Au-delà du régime dictatorial, de ses défilés de masse de plus en plus sophistiqués et de ses tests nucléaires, par-delà les gros titres du JT, ce documentaire part à la rencontre des habitants, plutôt vivants et sympathiques, de ce coin d’Asie du Nord-Est. Puisant dans une formidable matière – quarante voyages étalés sur huit ans –, le réalisateur dresse un portrait à la fois déroutant et fascinant de ce pays montagneux et agricole, en plein boom urbain et touristique. Il filme fêtes et récoltes, usines et concours de chant. Parfois drôle, toujours déconcertante, cette découverte in vivo du quotidien des Nord-Coréens aide à comprendre ce pays que le monde entier considère comme une anomalie, mais qui a survécu à la guerre froide, aux millions de morts de la grande famine (1994-2000) et à de multiples crises géopolitiques, diplomatiques et militaires.
Fondée en 1945, l’Organisation des Nations Unies s’est peu à peu élargie, pour aujourd’hui rassembler 193 pays, avec le principe théorique : « Un État, une voix ». Ainsi réunie, la « communauté internationale » est censée prévenir les conflits et échanger sur les grands enjeux mondiaux. Mais force est de constater que certains dirigeants désinvestissent cette institution et qu’elle ne semble plus avoir suffisamment de poids politique.
En cause notamment, le Conseil de sécurité de l’ONU et le principe du droit de véto que beaucoup aimeraient réformer. En cause également, la fragmentation croissante du monde en plusieurs blocs, qui semble rendre les Nations Unies moins incontournables. Malgré tout, en attendant une refonte de ses institutions, l’Organisation reste irremplaçable pour rappeler la norme commune censée s’imposer à tous : le Droit International.
Depuis plus de soixante ans, la Corée est divisée en deux États, deux sociétés diamétralement opposées. Une réunification est-elle encore possible ? Au-delà des stéréotypes, des Nord et Sud-Coréens racontent ensemble leur histoire. Passionnant.
D'un côté, Pyongyang, capitale de la Corée du Nord : un royaume ermite ruiné, une dynastie coupée du monde et un bastion communiste doté de la quatrième armée du monde. De l'autre côté, Séoul, capitale de la Corée du Sud : une société civile bouillonnante, un capitalisme triomphant, la treizième puissance mondiale, le pays où les enfants ont des téléphones Samsung et des casquettes de base-ball. Comment, au-delà de ces clichés, raconter l'histoire de la Corée quand il y en a deux ? Pour comprendre comment on en est arrivé là, Pierre-Olivier François a convaincu des membres de l’élite des deux États de raconter ensemble leur histoire. Leurs témoignages, ainsi que ceux de diplomates et d'historiens, sont enrichis d'archives rares venues de Séoul, Pyongyang, Pékin, Moscou et Washington. Un passionnant voyage dans les mentalités, qui déroule un siècle histoire, des débuts de l’occupation japonaise, en 1910, aux derniers rapprochements en date, notamment entre Kim Jong-un et Donald Trump.
Épisode 1 : Frères ennemis
Épisode 2 : Si proches, si loin
Fondée en 1954 sous la forme de la CECA, l’Union européenne n’a cessé de s’étendre, et notamment vers l’est à partir de 2004. Avec la guerre en Ukraine, le centre de gravité de l’Union semble encore s’être déplacé vers l’Europe orientale. Pologne, Hongrie, Slovaquie : les regards se portent plus que jamais vers ces pays aux frontières desquels se joue la guerre russo-ukrainienne.
C’est aussi à l’est que s’élèvent les voix les plus critiques vis-à-vis du projet européen. Le hongrois Viktor Orban, chef de file des eurosceptiques et proche de Vladimir Poutine, est ainsi devenu un acteur incontournable de l’Union en s’opposant notamment à l’aide militaire à Kiev. En décembre 2023, c’est son abstention qui a permis à l’Ukraine et à la Moldavie d’ouvrir des négociations d’adhésion avec l’UE. Deux nouveaux membres qui feraient encore plus pencher l’Europe… à l’est.
C’est là, en Crimée, que l’invasion russe de l’Ukraine a réellement commencé en 2014, au moment de l’annexion illégale de la péninsule par Vladimir Poutine. La Crimée, une région stratégique parce qu’elle permet le contrôle de la mer d’Azov et offre une ouverture sur la mer Noire. Mais désormais aussi un territoire hautement symbolique,pour les Russes comme pour les Ukrainiens : preuve de la puissance retrouvée pour Moscou, symbole de la violation de leur souveraineté territoriale pour Kiev, dès 2014, avant l'invasion russe plus massive encore de 2022.
Par sa situation au coeur de la mer Noire et son climat quasi-méditerranéen, la Crimée a souvent attiré les convoitises à travers l’histoire. Grecs, Byzantins, Génois, Mongols, Tatars et Russes s’y sont tous intéressés tour à tour. Depuis le XVIIIe siècle, pour son plus grand malheur, la péninsule est balancée entre l’Ukraine et la Russie, au gré des guerres et des changements de régime.
Le 27 février, trois jours après le début de l’invasion russe en Ukraine, Vladimir Poutine a annoncé mettre les forces de dissuasion de l’armée russe "en régime spécial d’alerte au combat". Le Kremlin était-il alors en train de bouleverser les règles du "jeu nucléaire", qui conditionnent les rapports de force entre les puissances depuis 1945 ?
Émilie Aubry revient sur l’histoire de la menace nucléaire et s'interroge : les déclarations de Vladimir Poutine ne rendent-elles pas caduc le principe selon lequel ces armes existent pour ne pas être utilisées ? La dissuasion nucléaire a-t-elle encore un sens ? Les traités permettant le contrôle des arsenaux nucléaires sont-ils encore efficaces alors que de nouvelles armes apparaissent ?
Trente ans après la fin du bloc soviétique, le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizstan et le Turkménistan ont pu retrouver leurs racines historiques et identitaires. Entre dissemblances et ressemblances, "Le Dessous des cartes" explore ces pays méconnus d’Asie centrale, véritable carrefour d’influences, unis par une volonté commune d’échapper à la tutelle de Moscou, de cultiver à parts égales leurs relations avec les mondes européen, chinois et russe.L’Asie centrale, à la croisée des mondes, dans le contexte du conflit ukrainien, est plus que jamais, un épicentre géostratégique.
Le monde entier a les yeux braqués sur la centrale nucléaire de Zaporijia en Ukraine. Situé sur la ligne de front, le site SUBIT des bombardements depuis le début du conflit, faisant planer le risque d’un accident nucléaire, réveillant le traumatisme des catastrophes de Tchernobyl et Fukushima.
L’occasion pour Le Dessous des cartes de vous proposer un tour du monde du nucléaire civile. Avec ses faibles émissions des CO2 et ses avantages en matière de souveraineté énergétique (notamment pour éviter les hydrocarbures russes) l’énergie nucléaire reste une option dans les mix énergétiques du XXIème siècle. Pourtant, l’extraction de l’uranium, combustible indispensable pour la réaction nucléaire, le stockage des déchets ainsi que le risque de catastrophe nucléaire sont autant d’enjeux qui questionnent le développement de cette énergie.
Pays immenses, héritages communistes, dirigeants autoritaires : la Chine et la Russie ont beaucoup en commun, comme semblent en témoigner les chaleureux sourires qu’échangent Xi Jinping et Vladimir Poutine lorsqu’ils se rencontrent. Mais derrières les apparences, se cache une relation bien plus complexe, faite d’ambivalence et de rapports de forces.
Unis dans leur opposition à l’Europe et aux Etats-Unis, Pékin et Moscou n’en sont pas moins rivaux. Et s’il ne condamne pas l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Xi Jinping prend soin de modérer son soutien à Vladimir Poutine ces derniers mois. Comme si Pékin attendait patiemment de tirer profit d’une nouvelle situation, où la Russie serait affaiblie, définitivement coupée de l’occident et donc toujours plus dépendante du voisin chinois.
C'est un pays voisin de la Russie de Poutine que nous partons explorer, qui cultiva longtemps sa neutralité avant que la guerre en Ukraine ne la contraigne à abandonner sa neutralité bien aimée. Coincée entre deux grands voisins, la Suède à l’Ouest et la Russie à l’Est, nous verrons pourquoi la Finlande a connu une histoire tourmentée, d’abord suédoise puis russe sous le tsar Alexandre 1er, enfin indépendante en 1917 mais attaquée en novembre 1939, par Staline. La Finlande qui fit le choix de l’Allemagne nazie jusqu’à sa défaite en 1944. Enfin, au début de la guerre froide, la Finlande fit en sorte de ménager Moscou pour ne pas être absorbée dans le bloc de l’Est.
Cette neutralité active donna lieu au concept de « finlandisation », avec un savant double jeu est-ouest d'Helsinki que nous revisiterons : d'un côté, la Finlande qui commerce avec le voisin russe, de l’autre, un pays qui multiplie les échanges avec l’Europe occidentale, rejoignant en 1995 l’Union européenne. Mais progressivement, nous verrons comment la Finlande a mis fin à sa neutralité traditionnelle, le réveil de l’impérialisme russe sous Vladimir Poutine poussant toujours plus les Finlandais vers l’Occident, jusqu'à demander, en 2022, par peur de l'extension du conflit ukrainien, leur adhésion à l'OTAN.
Comment la Corée du Sud est-elle passée de pays pauvre et peu développé à l’un des plus riches au monde en à peine un demi-siècle ? On s’intéresse cette semaine à ce miracle économique sud-coréen inspiré par le modèle du voisin japonais ; entre interventionnisme de l’État, libéralisation de l’économie et investissements dans la recherche et le développement ; et avec un soft power puissant, des séries télévisées à la pop coréennes.
La Corée du Sud dont l’histoire est évidemment indissociable de celle de son voisin du nord. Les deux frères ennemis se sont déchirés pendant la sanglante guerre de Corée (1950-1953) et n’ont à ce jour toujours pas fait la paix. Au-delà, Séoul cherche aussi à se faire une place sur le grand échiquier stratégique de la zone Indo-Pacifique, résistant à Pyongyang comme à Pékin en jouant la carte de l’ASEAN, du Japon, de l’Australie de l’Inde et bien-sûr, des États-Unis
Évoquer les Balkans renvoie souvent aux guerres qui les ont traversés. Pourtant cette péninsule du sud de l’Europe, coincée entre la Mer Adriatique et la Mer Noire, veut tourner la page et se cherche aujourd’hui de nouveaux horizons. Les Balkans, se tournent depuis plusieurs années à la fois vers l’Union Européenne, mais nouent également des relations avec la Russie et la Chine, laquelle investit de plus en plus dans la région. Le Dessous des Cartes vous fait découvrir ce territoire montagneux sur lequel plane toujours l’ombre belliqueux du nationalisme serbe.
Si certains États, à l’instar de la Slovénie, la Croatie, la Bulgarie, la Roumanie et la Grèce font partie de l’Union Européenne et/ou de l’OTAN, d’autres, comme la Serbie, restent tiraillés entre Est et Ouest, affichant leur proximité avec Moscou et Pékin.