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Kurdistan, cela veut dire « terre des Kurdes ». Mais les 32 à 35 millions de Kurdes sont aujourd’hui le plus grand peuple au monde sans Etat. Le Dessous des Cartes se penche donc sur le sort de ce peuple aux origines lointaines, écartelé pour des raisons historiques et géopolitiques entre la Turquie, l’Iran, l’Irak et la Syrie. Le soutien des grandes puissances aux Kurdes survivra-t-il à leur lutte contre l’Etat islamique ? Peut-il y avoir un Kurdistan indépendant sans guerre ? A moins que la solution se passe par plusieurs Kurdistan ?
Le magazine géopolitique d'ARTE, présenté par Émilie Aubry.
C'est, selon l'ONU, l'un des derniers conflits coloniaux non réglé : le Sahara occidental. Depuis 50 ans, ces zones désertiques mais riches en matières premières et avec une ouverture sur la mer font l'objet d'une rivalité sans fin entre le Maroc, qui occupe 80% du territoire, et l'Algérie qui soutient les indépendantistes saharouis. Un conflit qui divise le Maghreb, l'Europe, et même le Conseil de sécurité de l'ONU, soucieux de ne pas déstabiliser davantage une région marquée par les insurrections djihadistes.
Quelque 400 câbles sous-marins tissent un réseau invisible et pourtant crucial pour notre monde connecté. Longs d’1,3 million de kilomètres, ils sont indispensables au bon fonctionnement d’Internet et font transiter 99 % des échanges intercontinentaux. Ces infrastructures méconnues attisent plus que jamais la convoitise des États, des services de renseignement et des géants du Net.
Vingt et un ans après sa rétrocession à la Chine, où en est Hong Kong, ex-perle de l’Empire britannique ? Après avoir été pendant toute la guerre froide l’une des vitrines de l’Occident capitaliste face à son voisin communiste, la "région administrative spéciale" est aujourd’hui de plus en plus intégrée dans une Chine largement convertie à la mondialisation. Alors que son régime d’exception devrait prendre fin d’ici moins de trente ans, Hong Kong saura-t-il préserver l’ouverture économique et politique qui a fait sa force depuis près de deux siècles ?
L’Allemagne du XXIe siècle est indissociable d’Angela Merkel, au pouvoir depuis maintenant seize ans. Née en RFA et ayant grandi en RDA avant d’entamer une carrière politique au sein de l’Allemagne unifiée, la chancelière symbolise l’histoire de son pays, déchiré puis rassemblé. Forte d'un excellent bilan économique, d'une longévité et d'une popularité record, Angela Merkel tirera bientôt sa révérence. État des lieux de cette Allemagne dont elle a contribué à faire la locomotive de l'Union européenne, de ses atouts mais aussi de ses faiblesses : démographie, montée de l’extrême droite, crise du Covid-19...
En février 2020, l’Italie a été le premier pays d’Europe à être dépassé par la pandémie de Covid-19. Au sein de l’UE, elle joue souvent ce rôle de "laboratoire", notamment dans le domaine politique : fascisme avant-guerre, démocratie chrétienne après, jusqu’aux succès récents des avatars du populisme et aux débats suscités par les nouvelles vagues migratoires. Décryptage par les cartes d’un pays "sismographe", selon l’historien Marc Lazar, car aux avant-postes des secousses telluriques qui se profilent pour le continent.
Pour sa centième, Émilie Aubry se focalise sur les multiples visages de la Chine. Avec sa diplomatie conquérante, ses nouvelles routes de la soie et ses investissements massifs dans le monde entier, le pays ne cesse de faire parler de lui. Mais c’est souvent sa dimension internationale qui fascine. Or cette fois-ci, l’émission propose une découverte de la Chine de l’intérieur avec l’exploration d’un territoire gigantesque et divers, d'un pays méconnu, où se côtoient différentes populations, marqué par de fortes disparités entre Est et Ouest, Han et minorités. Point de départ du voyage en cartes à Wuhan, cette ville du centre de la Chine d’où est partie la pandémie de Covid-19.
Nouveaux enjeux
Déjà cent numéros qu’Émilie Aubry a pris les commandes du Dessous des cartes. Le format court du magazine, destiné à tous ceux qui aiment regarder au-delà de leurs propres frontières, a vite conquis son public et ne cesse d’attirer de nouveaux téléspectateurs. Une réponse naturelle à ceux qui veulent comprendre un monde de plus en plus complexe, entre basculement du pivot entre Occident et Orient, interdépendance entre les pays, nouveaux enjeux liés au numérique et à l'intelligence artificielle et dérèglement climatique. Des chiffres, des cartes, des faits : la recette, éprouvée, est gagnante. Le magazine se déploie sur les supports numériques d’ARTE avec, notamment, une nouvelle rubrique à retrouver sur arte.tv et sur Youtube chaque mercredi : "Une leçon de géopolitique", dans laquelle Émilie Aubry zoome sur un pays qui fait l’actualité, grâce à l’un de ses correspondants sur place.
Née en 1996 pour régler les questions frontalières entre la Chine et l'ex-URSS, l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) est une structure intergouvernementale de sécurité et de coopération économique regroupant Moscou, Pékin, la plupart des pays centrasiatiques (Tadjikistan, Ouzbékistan, Kirghizistan, Kazakhstan) et, depuis 2017, l'Inde et le Pakistan. Alors que les ambitions chinoises se font plus pressantes en son sein, faut-il y voir l’émergence d’un autre modèle de relations internationales, par opposition à l’ordre du monde conçu par les Occidentaux après la Seconde Guerre mondiale ?
L’apparition de la 5G constitue une révolution technologique. Outre l’augmentation de nos débits de communication, elle inaugure surtout l’ère du "tout-connecté" : appareils électroménagers, hôpitaux, voitures automatisées, smart cities. La bataille pour son contrôle s’annonce acharnée entre la Chine et les États-Unis. Au milieu de cet affrontement entre les deux géants, l’Europe fait l’objet de toutes les convoitises.
Du Viêtnam, on connaît les guerres sanglantes avec la France et les États-Unis, mais aussi les conflits avec la Chine ou le Cambodge. On sait moins que le pays est resté l’un des derniers États communistes au monde, entretenant un modèle économique singulier qui en fait l’un des nouveaux dragons du Sud-Est asiatique. Café, tourisme, choix économiques judicieux... : le Viêtnam a oublié le temps des guerres, renoué avec la croissance, et profite habilement de la rivalité sino-américaine dans la région, en cultivant des relations dans les deux camps.
C’est un espace atypique qu’il a fallu dompter : d’Hannibal à Napoléon, les Alpes ont d’abord séparé les Européens avant de les réunir. Aujourd’hui, huit États se les partagent, générant une gouvernance transnationale, du fait notamment de problématiques communes : activités économiques, tunnels, protection de l’environnement... Les Alpes sont aussi inconcevables sans les stations de ski, l’or blanc constituant tout à la fois une chance et un fléau pour la région. Le secteur touristique est en plein bouleversement, à l’heure du réchauffement climatique et du Covid-19.
Le magazine géopolitique d'ARTE, présenté par Émilie Aubry.
Face aux guerres en Libye, Syrie, Mali, Ukraine, l’Europe des 28 et ses 512 millions d’habitants, peuvent-il éternellement rester un havre de paix ?
En 67 ans, c’est vrai, aucun membre de l’UE n’a fait la guerre à un autre. Mais ces conflits internationaux, la crise des réfugiés, le terrorisme et la cyberguerre menacent cette stabilité. D'où le retour des débats en 2017 en faveur d’une défense européenne autonome. Mais est-ce vraiment possible sans l’OTAN et les Etats-Unis ?
Le magazine géopolitique qui lit le réel dans les cartes, présenté par Émilie Aubry.
Aux yeux de la communauté internationale, la Corée du Nord menace le monde et, plus particulièrement, les Américains et ses voisins japonais et sud-coréen. Depuis que Kim Jong-un a succédé en 2011 à son père à la tête de l'une des dictatures communistes les plus dures de la planète, Pyongyang a déjà testé 98 missiles et 4 bombes atomiques. Avec de nombreuses informations inédites, Le dessous des cartes décrypte les enjeux des crises à répétition dans cette région du monde, et les spécificités de cet État-tampon décidé à devenir à tout prix une puissance nucléaire à part entière.
Recep Tayyip Erdogan a remis la Turquie sur le devant de la scène internationale en effaçant les humiliations de l'histoire et en lui redonnant une position centrale entre Occident et Orient. Mais en concentrant tous les pouvoirs et en bridant les libertés à l’excès, il s’expose aujourd’hui à la contestation, exacerbée par la récession économique. Erdogan est-il allé trop loin dans ses ambitions de puissance ?
Dis-moi quel est ton "hub" (plate-forme de correspondance aéroportuaire), je te dirai quelle est ton envergure. D'Atlanta à Roissy, de Londres à Istanbul, de Shanghai à Dubaï, comment l'aéroport est-il devenu un enjeu de pouvoir sur l'échiquier géopolitique ? Que nous enseigne leur classement mondial sur le déplacement de la puissance de l’Occident vers l'Orient ? Pourquoi cette "guerre des hubs" ?
La Terre compte 7,6 milliards d’êtres humains, avec une proportion grandissante de jeunes, inégalement répartis. Faut-il pour autant affirmer que la ruée migratoire du sud vers le nord est inéluctable ? Aujourd'hui, les taux de natalité de certains pays d'Afrique se rapprochent de ceux de l'Europe, et 80 % des migrations se font à l'intérieur d'un même continent. Quant à la croissance démographique de la planète, elle pourrait, au cours de ce siècle, marquer le pas.
Tsai Ing-wen, la présidente sortante que la population taïwanaise vient de réélire largement, a fait campagne sur la nécessité de résister aux visées hégémoniques de Pékin. Son tout-puissant homologue Xi Jinping avait réaffirmé un an plus tôt sa volonté d'étendre son contrôle à l'île, au besoin par la force, pour y appliquer le modèle "un pays, deux systèmes", en vigueur à Hong Kong. Retour par les cartes sur l'histoire de cette jeune démocratie au statut international ambigu, "confetti rebelle" face au mastodonte chinois.
Si notre planète est une tour de Babel où l’on parle près de sept mille langues, certains linguistes s’accordent à dire que près de la moitié d’entre elles auront disparu d’ici à la fin du siècle. Source de conflits (Catalogne, Crimée…) et enjeu de puissances à l’heure du soft power, notamment dans la compétition entre l’anglais, le français et le chinois sur le continent africain, les langues sont devenues un sujet géopolitique.
Le magazine géopolitique qui lit le réel dans les cartes, présenté par Émilie Aubry.
L’Amazonie abrite à la fois la plus grande forêt équatoriale et le plus grand réseau fluvial du monde. Ce patrimoine commun de l’humanité se situe à cheval sur huit pays, tous plus ou moins avides de glaner des terres agricoles, de construire des routes pour atteindre les zones riches en minerais et des barrages indispensables au développement électrique. Après la déforestation à grande échelle menée au XXe siècle, peut-on concilier protection de l’environnement et essor économique de ces États ?
Alors que l’Unesco a inscrit au Patrimoine mondial de l’humanité une partie de la Route de la soie d'origine, les autorités chinoises révèlent une carte de "la nouvelle Route de la soie". Quelle est sa réalité historique et a-t-elle une chance de voir le jour ?