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Une histoire du monde arabe, depuis l'expédition d'Egypte en 1798 jusqu'aux guerres syriennes et irakiennes et l'essor du djihadisme international. L'auteur s'applique à montrer le lien souvent tragique entre l'histoire des Arabes et celle de l'Occident. Cette histoire est aussi celle d'une émancipation intellectuelle, celle notamment des Lumières arabes du XIXe siècle. Prix Augustin-Thierry 2015.
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Soixante-dix ans après la création d'Israël, les pères fondateurs se retrouveraient-ils dans le grand récit que porte aujourd'hui Benjamin Netanyahou ? Jean-Pierre Filiu offre ici une réflexion historique sur la longue durée du sionisme et sur l'expérience de Bibi aux commandes d'Israël. Une longévité remarquable qui emprunte force détours et travers. Israël va vivre en 2019 des élections d'une importance capitale. Les pères fondateurs du sionisme auraient pourtant bien de la peine à se retrouver dans l'actualité israélienne, marquée par les scandales à répétition et des polémiques d'une brutalité inouïe. Le grand artisan de ce détournement est Benyamin Netanyahou, en passe de battre le record de longévité de David Ben Gourion à la tête du gouvernement de l'État hébreu. Jean-Pierre Filiu éclaire ce processus de régression démocratique par une réflexion historique sur le sionisme. Dans ce livre qui fera date, il démontre la manière dont les thèses longtemps minoritaires de Zeev Jabotinsky (1880-1940) se sont imposées en lieu et place du travaillisme des pionniers d'Israël. Il décrit comment cette main basse sur Israël s'accompagne aujourd'hui de la fin du rêve sioniste : Netanyahou a choisi de s'appuyer sur les religieux ultraorthodoxes contre toutes les autres familles du judaïsme ; il n'hésite pas à jouer aux États-Unis les fondamentalistes chrétiens contre la communauté juive ; il va jusqu'à encourager, comme en Hongrie, des campagnes à relent antisémite. Un autre Israël demeure néanmoins possible, mais il lui faudra se réconcilier avec lui-même et avec la diaspora avant de rouvrir l'horizon de la paix avec ses voisins arabes.
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Sept longues années ont passé depuis que le monde arabe a été secoué par une vague de contestation démocratique sans précédent. Jean-Pierre Filiu brosse la première fresque d'ensemble de ces sociétés qui vivent à l'heure d'une véritable contre-révolution où généraux, gangsters et jihadistes s'allient volontiers pour organiser le chaos à leur profit et enterrer toute espérance démocratique. On ne compte plus les livres consacrés aux différentes manifestations de l'Islam politique. Bien plus rares sont les études dédiées aux appareils de sécurité et de répression, dont le poids est pourtant exorbitant dans le monde arabe. Cet ouvrage, qui fera date, répond à ce besoin de compréhension de telles structures de l'ombre, désignées sous le terme d'" État profond ". Il en éclaire le processus de construction historique, à la faveur du détournement des indépendances arabes par des cliques putschistes. Il en décrit les formidables ressorts économiques, depuis l'accaparement des ressources nationales jusqu'au recyclage de rentes stratégiques, notamment pétrolières. Les " guerres globales contre la terreur " de ce début de siècle ont représenté une aubaine multiforme pour ces différents régimes confrontés aux revendications démocratiques de leurs sociétés. Ils s'en nourrissent tant et si bien, aujourd'hui comme hier, que la menace jihadiste, loin de décliner, ne fait que proliférer. Un paradoxe très lourd de conséquences pour la sécurité du monde. Car les sociétés arabes ne connaissent pas seulement des guerres meurtrières en Syrie, en Irak, en Libye ou au Yémen. Elles vivent aussi à l'heure d'une véritable contre-révolution, dont Jean-Pierre Filiu brosse la première fresque d'ensemble en mobilisant son expérience intime d'une réalité largement méconnue. Il nous explique comment la transition tunisienne demeure une exception dans une région où généraux, gangsters et jihadistes s'allient volontiers pour enterrer toute espérance démocratique.
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Notre monde a abandonné la Syrie et son peuple à une horreur inimaginable. Et cette horreur ne semble nous toucher que par ses " effets collatéraux ", les attaques terroristes menées sur notre sol. Pour qu'une telle indifférence soit devenue possible, il a fallu occulter tout ce qui dans l'histoire de la Syrie résonne dans notre propre mémoire. Il n'en est que plus urgent de renouer le lien avec la part de l'histoire universelle qui s'est déroulée là-bas. Qu'on le veuille ou non, Damas nous tend aujourd'hui son miroir. Dans ce livre alerte, inspiré, Jean-Pierre Filiu revisite en Syrie un passé aussi intimement mêlé au nôtre. Il évoque des figures que l'on croit familières, saint Paul, Saladin ou Abdelkader, et nous en fait découvrir bien d'autres, du " chemin de Damas " à l'" Orient compliqué ". La descente aux enfers de la Syrie, de ses femmes et de ses hommes, n'est ni une affaire d'Arabes, ni le solde de querelles immémoriales. Elle est épouvantablement moderne, car les bourreaux de ce temps, qu'ils soient jihadistes ou pro-Assad, n'invoquent un glorieux passé qu'à l'aune de leur projet totalitaire. Nous avons tous en nous une part de Syrie. Dans le miroir de Damas, nous comprenons mieux ce que notre monde est en train de devenir.
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Spécialiste du monde arabo-musulman, l'auteur adopte une démarche laïque pour évoquer l'histoire du Moyen-Orient. Son approche met en avant la manière dont les dictateurs et djihadistes défigurent le passé pour légitimer leurs actes barbares. La place et les ambitions de la France dans cette partie du monde sont également évoquées. ©Electre 2021
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Trop longtemps l histoire de la Palestine s est écrite autour de Jérusalem et dans la mémoire de l exil, comme si Gaza n en était qu un théâtre marginal. Or cette bande de 360 km2 doit être replacée au centre : non seulement elle a vu grandir nombre d acteurs déterminants, mais elle concentre une densité inégalée de réfugiés, à partir de 1948-1949. Cette enclave que l Égypte refusa alors d annexer devint un pôle d affirmation collective, puis la matrice des fedayines. Ce bout de territoire, qui fut durant des siècles le carrefour des empires, zone de contact entre le Levant et l Egypte, ne doit pas aujourd hui être réduit à une « prison à ciel ouvert ». La guerre qui l a ravagé à l été 2014, après deux autres guerres en cinq ans, prouve que, sans règlement de la question de Gaza, il n est pas plus d avenir pour la Palestine que de sécurité pour Israël. Relire l histoire de Gaza, c est dès lors retrouver la voie de la paix entre les peuples d Israël et de Palestine, sur la base de la coexistence de deux États souverains.

Jean-Pierre Filiu est professeur des universités en histoire du Moyen-Orient contemporain à Sciences Po (Paris), après avoir enseigné à Columbia (New York) et Georgetown (Washington). Ses travaux sur le monde arabo-musulman ont été publiés dans une douzaine de langues. Son Histoire de Gaza a été saluée entre autres dans Le Monde (« Tout est parti de Gaza, tout viendra de Gaza ») et le Sunday Times (« Un chef-d Suvre dans la littérature du conflit israélo-arabe »).

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Tome :
1
De la grande histoire à la petite anecdote, les auteurs retracent les relations entre les Etats-Unis et le Moyen-Orient de 1783 à 1953, de la première intervention militaire contre la Libye, en passant par l'accord sur le pétrole entre le président Roosevelt et le roi d'Arabie saoudite en 1945, au coup d'Etat américain en Iran de 1953 contre Mossadegh.
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Tome :
3
De la grande histoire à la petite anecdote, les auteurs retracent les relations entre les Etats-Unis et le Moyen-Orient de 1984 à 2013, de la crise du Koweït en 1990 aux conflits contemporains, de la présidence de George Bush à celle de Barack Obama.
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Exposant les raisons historiques du conflit israélo-palestinien, l'auteur montre par exemple que le sionisme a longtemps été chrétien avant d'être juif, que la colonisation de la Palestine doit beaucoup au soutien du Royaume-Uni et des Etats-Unis ou que la dynamique factionnelle a, dès l'origine, miné et affaibli le nationalisme palestinien. ©Electre 2024
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