"J'accuse la majorité des dirigeants africains d'avoir d'abord profité des privilèges du pouvoir ; j'accuse la coopération française d'avoir accepté de financer des projets somptuaires ; j'accuse la banque mondiale et le fonds monétaire international d'acculer ces pays à une austérité payée par les plus pauvres ; j'accuse, surtout, tous les responsables d'avoir, par leurs politiques, ignoré, ruiné et méprisé les paysans africains"