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Un jeu de variations autour des tables : celles des réunions de famille dépeintes comme des scènes primitives ou originelles, mais aussi la cène avec la traîtrise de Judas et toutes sortes de tables et fresques qui ont nourri l'imaginaire de cet épisode biblique. Epoques et lieux se croisent mettant en place un jeu de la nourriture et de l'identité.
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Un homme seul, traverse l'Italie au volant de sa voiture, fonçant sur les autoroutes. Il ne s'arrête que dans le bas de la botte italienne, dans les Pouilles, face à la mer, à Bari où il prend une chambre dans une pension de famille. Qu'est-il venu chercher ? Que fuit-il ? Quel horrible événement l'a poussé jusqu'ici ?
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Dix récits ayant pour cadre l'Ariane, cité de l'agglomération niçoise, quartier dégradé et vétuste. L'auteur retrace des vies faites de souffrances, de difficultés, de traumatismes, d'exil, de conflits et de solidarité, d'amour et de séparations.
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Maurice Jaubert naît dans les premiers jours de 1900, à Nice où le siècle, lavé par les vagues et lustré par la lumière, est encore plus neuf. Sa courte vie se dessine entre ce front de mer et la ligne de front où il meurt en juin 1940. Mais il aura inventé la musique de cinéma (il travaille avec Vigo, Storck, Renoir, Carné ou Duvivier) et cru à l'effervescence créative de son époque, malgré les années noires, malgré les tragédies : il aura cru ardemment aux vertus du nouveau sans lequel il n'y a ni désir ni joie. C'est cette énergie de vie et d'invention que Maryline Desbiolles restitue en un roman enthousiaste et généreux, qui nous fait partager un destin, une ville, une époque, ressuscitant cet homme que beaucoup ont admiré, et même vénéré, comme ce fut le cas de Truffaut. C'est une véritable lettre d'amour qu'elle adresse à travers le temps.
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A l'école, Violante reste toujours un peu à l'écart des autres élèves. Avec sa tignasse de cheveux noirs, sa tache rouge sur la joue et son regard de flamme, elle ressemble à une sorcière et suscite crainte et curiosité. ©Electre 2021
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Après la perte de son père, François décide de quitter sa morne ville pour la lumière et la gaieté méridionales, dans la région de Fréjus. Il s'éprend de Louise, la fille d'un producteur de pêches et promet de l'épouser. ©Electre 2019
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Nouveauté
Emma Fulconis : on ne voit qu'elle à L'Escarène, dans cet arrière-pays niçois où elle est née. Prompte, virevoltante, rebelle à tout, sauf au vent, elle a toujours galopé dans les collines. Enfant déjà, on la surnommait « l'athlète ». Se moquant bien des compétitions, Emma « ne court pas relativement, mais absolument ». Mais un jour, sa vie bascule : son ami Stéphane Goiran, avec qui parfois elle écoute un peu de musique lors d'une halte, l'invite chez lui. Là, à peine la porte franchie, un chien énorme se jette sur elle, et lui lacère la jambe, ou plus exactement le péroné, également appelé « l'agrafe ». S'ensuivent des mois d'hôpital et de rééducation, à l'issue desquels il est clair qu'Emma ne détalera plus jamais à toute allure. Mais l'accident ne l'arrête pas dans son élan. Hantée par la phrase du père Goiran expliquant pourquoi il n'a pas retenu son molosse – « Mon chien n'aime pas les Arabes –, elle tente de comprendre ce qu'elle sait déjà, mais dont on ne parle pas. Tenace, elle va surtout trouver en elle la ressource d'un nouveau mouvement, un tremblement d'abord, une oscillation, presque une danse immobile. Il fallait le talent de Maryline Desbiolles, convoquant la parole des villageois comme un chœur antique, pour nous mener, au rythme même de la course empêchée d'Emma, sur le chemin d'une aveuglante réalité : celle d'un pays où les blessures de la guerre d'Algérie sont tapies dans les mémoires. Pour autant, même boiteuse, exhibant crânement sa cicatrice, jamais Emma Fulconis ne cessera d'aller de l'avant, exerçant sur nous, de son invraisemblable grâce, un charme puissant.
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Au tournant de l'année 1868, elles sont quatre très jeunes femmes à converger vers les ateliers de soierie lyonnaise où elles ont trouvé à s'employer : « ovalistes », elles vont garnir les bobines des moulins ovales, où l'on donne au fil grège la torsion nécessaire au tissage. Rien ne les destinait à se rencontrer, sinon le besoin de gagner leur vie : Toia la Piémontaise arrive à Lyon en diligence, ne sachant ni lire ni parler le français, pas plus que Rosalie Plantavin, dont l'enfant est resté en pension dans la Drôme, où sévit la maladie du mûrier. La pétillante Marie Maurier vient de Haute-Savoie. Seule Clémence Blanc est lyonnaise : elle a déjà la rage au cœur après la mort en couches de l'amie avec qui elle partageait un minuscule garni, rue de la Part-Dieu. Les mettant littéralement en mouvement par la grâce de sa langue nerveuse et inventive, Maryline Desbiolles imagine ses quatre personnages en relayeuses, à se passer le témoin dans une course vers la première grève de femmes connue. C'est en juin 1869 que la révolte éclate : les maîtres mouliniers font la sourde oreille aux revendications des ouvrières qui réclament de meilleures conditions de travail et de logement. Les filles s'enhardissent, le mouvement s'amplifie et dès lors le livre avance au rythme exaltant d'une troupe féminine s'autorisant enfin à ne plus courber l'échine : nos quatre relayeuses y apparaissent comme en couleur, dans une foule anonyme en noir et blanc, titubantes dans l'élan de leur propre audace. Donner vie et chair à leurs émotions, leurs élans et leurs expériences est le plus bel hommage qui pouvait être rendu à ces oubliées de l'histoire.
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