3 résultat(s)
Saison 1 - Volcans, séismes, tsunamis, histoire des continents et des océans. La Valse des Continents est une série spectaculaire sur la fabuleuse histoire de la planète Terre.
Qui sait que la Scandinavie était jadis dans l'hémisphère sud ? Que l'on trouve dans les Ardennes des récifs coralliens dignes des Bahamas ? Ou que le plus grand océan du monde, le Pacifique est en voie de disparition ?
Depuis sa formation il y a 4,6 milliards d'années, notre Terre est soumise à des forces d'une incroyable puissance. Autour d'un noyau toujours chaud, la croûte terrestre entrainée par des mouvements de convection du manteau est en perpétuelle agitation, redessinant inlassablement la carte des continents et des océans.
Ces derniers se heurtent et se séparent, victimes de collisions, d'enfoncements et de failles profondes, mouvements perceptibles au travers des séismes. Ils s'éloignent ou se rapprochent ainsi en moyenne de quelques millimètres ou centimètres par an, parfois plus. A l'échelle des temps géologiques, ils façonnent les reliefs et l'architecture profonde des continents.
L'histoire de ces continents s'inscrit dans une "valse tectonique" des terres et des mers, un concept aussi important pour l'histoire de la Terre que la théorie des espèces de Darwin pour l'évolution de l'Homme.
Saison 2 - 5 nouveaux épisodes sur l'histoire de la Terre et de ses continents : l'Afrique et les Amériques
Depuis sa formation, il y a 4,6 milliards d’années, notre Terre est soumise à des forces d’une incroyable puissance. La croûte terrestre est en perpétuelle évolution, redessinant inlassablement la carte du monde. Dans cette « valse tectonique » des terres et des mers, véritable épopée géologique, nous suivons des scientifiques passionnés et passionnants. Avec eux, nous parcourons parfois plusieurs millions d’années aux quatre coins de la planète pour reconstituer le puzzle de la naissance de nos continents et comprendre les paysages grandioses inlassablement sculptés. Ainsi nous découvrons sous un jour nouveau notre planète. Après avoir traité l’Europe, l’Asie et l’Océanie dans une première saison, voici 5 nouveaux épisodes consacrés à l’histoire tumultueuse de l’Afrique et des Amériques.
Le "prince de Lavau" a été découvert fin 2014 dans une petite commune champenoise de la banlieue de Troyes, gisant sous un tumulus.
Son squelette était paré de riches bijoux et entouré d’objets luxueux, notamment de magnifiques pièces de vaisselle grecques et étrusques. Cette découverte, l'une des plus importantes de l’archéologie européenne ces dernières années, soulève beaucoup de questions : qui était ce dignitaire pour mériter une sépulture aussi fastueuse ? Comment des pièces venant d’aussi loin ont-elles pu arriver en Champagne ? Que signifie la mise en scène de la tombe ? Les analyses indiquent que le prince de Lavau était un Celte du Ve siècle av. J.-C.
Or, la civilisation celte de l'âge de fer n'ayant laissé aucune trace écrite, elle garde une grande part de son mystère. Grâce notamment à deux autres tombeaux princiers précédemment mis au jour, l'enquête révèle son organisation géopolitique, au cœur d’un réseau fluvial et routier favorisant le commerce. De fait, les objets retrouvés dans les tombes, qu’il s’agisse de bijoux en ambre de la Baltique ou de coraux de la Méditerranée, révèlent l’étendue des échanges européens pratiqués par les Celtes. "Un monde déjà globalisé", commentent les archéologues.
Pour explorer le monde mystérieux de ce fascinant peuple et de son prince défunt, le documentaire d'Alexis de Favitski alterne les interviews d’archéologues, des reconstitutions criantes de réalisme et d'époustouflantes prises de vue des paysages, captées grâce aux nouvelles caméras embarquées sur drones. L’utilisation judicieuse du dessin complète cette pédagogie très visuelle. Un palpitant voyage dans le temps de l’Europe celte.
Au travers des découvertes les plus récentes des chercheurs et des archéologues, notamment celles de l’Inrap en Corse, un documentaire captivant sur la civilisation étrusque, qui fut, huit siècles durant avant notre ère, l’une des plus prospères de l’Antiquité.
En Corse, sur le site de Lamajone, à Aléria, une équipe d’archéologues dirigée par Laurent Vidal, de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives), a mis au jour, en 2018, 130 tombes romaines dans un très bel état de conservation. L'année suivante, poursuivant leurs fouilles sous la nécropole, ils exhument une sépulture présentant une configuration totalement différente : un hypogée. Le tombeau souterrain contient les restes d’un personnage étrusque de haut rang au regard des objets personnels qui l’accompagnaient dans son dernier voyage, il y a 2 500 ans. Les expertises sur le squelette, menées par l’archéo-anthropologue Catherine Rigeade dans les laboratoires marseillais de l’Inrap, révèlent qu’il s’agit de celui d’une femme. Cette découverte exceptionnelle vient enrichir les connaissances sur le passé étrusque de l'île de Beauté ainsi que sur les pratiques funéraires de ce peuple de l’Antiquité.
Monde disparu
Énigmatique, la civilisation étrusque fut l’une des plus prospères des temps antiques. Ouverte sur la mer Tyrrhénienne, l’Étrurie – une région d’Italie qui correspond à peu près aux contours de la Toscane d’aujourd’hui – a rayonné en Méditerranée entre le IXe et le Ier siècle avant J.-C. avant d’être absorbée par la puissance grandissante de Rome – Aléria sera la dernière de ses implantations à tomber hors de la péninsule. Qui étaient les Étrusques ? Quels types d’échanges commerciaux entretenaient-ils avec les îles et les régions voisines ? Quelle place accordaient-ils aux femmes dans leur société ? Comment s’expliquent l’essor de cette civilisation, mais aussi son déclin puis sa disparition ? Réunissant les éclairages des meilleurs spécialistes, parmi lesquels les étruscologues Gilles van Heems et Stéphane Verger, ce captivant documentaire nous entraîne en Corse et en Italie dans le sillage des archéologues et des chercheurs, sur les sites funéraires les plus emblématiques que les Étrusques nous ont légués, de la nécropole de Banditaccia à celle de Tarquinia, considérée comme la plus vaste pinacothèque souterraine au monde. Des animations graphiques en 3D ressuscitent, quant à elles, les monuments, les temples et les villes qui ont marqué l'histoire de ce peuple de marins, de bâtisseurs et de guerriers, dont le monde disparu n’a pas livré encore tous ses secrets.