Un vent nouveau dans le monde de la trompette. "Sound the trumpet" est un album à la gloire du répertoire baroque et de la monarchie britannique, dans lequel Alison Balsom exalte les chefs-d'oeuvre de Purcell et Haendel. Jusqu'à aujourd'hui, il n'y a pas vraiment eu d'enregistrement utilisant la trompette naturelle comme instrument central et qui soit mis en valeur par un soliste de classe internationale. Alison Balsom a donc préparé cet enregistrement avec un expert incontesté, Trevor Pinnock et l'English Concert, de façon à respecter les règles musicologiques liées au style et au répertoire. Le contre-ténor Iestyn Davies et la soprano Lucy Crowe la rejoignent pour cet enregistrement tonique et brillant.
Eternal Heaven, le nouvel album de Thomas Dunford et l'ensemble Jupiter, enregistré à la Chapelle Corneille en 2021, présente un magnifique programme Haendel (Hercules, Theodora, Semele, Susanna, Esther...) en compagnie de la mezzo-soprano Lea Desandre et le contre-ténor Iestyn Davies. Le projet est né de la volonté de réunir ces deux voix sublimes et de raconter une histoire d'amour avec certaines des plus belles musiques spirituelles de Haendel. Thomas Dunford et Lea Desandre ont parcouru toute l'oeuvre anglophone de Haendel pour construire le récit d'une histoire d'amour forte entre les deux héros. "Et quand l'amour parle, les voix de tous les dieux bercent le ciel d'un harmonieux écho." Wiiliam Shakespeare. Un avant-goût du paradis avec les plus beaux airs de Haendel, extraits de ses oratorios anglais, servis par Thomas Dunford, Lea Desandre et l'Ensemble Jupiter. La musique spirituelle n'a jamais été aussi lumineuse. Il y a d'abord Haendel, maîtrisant l'oratorio comme personne. Lea Desandre, qui éblouit la scène baroque et l'Ensemble Jupiter, unanimement salué pour la fraîcheur de ses interprétations. Ce trio divin nous donne rendez-vous pour un moment hors du temps, à la rencontre des plus beaux arias de la période. Entre Salomon, Théodora et Semele, ils sont tour à tour célestes, dramatiques et émouvants. La mezzo-soprano est si expressive dans la déploration ou la joie qu'aucun affect ne nous échappe. Les musiciens la portent avec une symbiose et une liberté qui nous prouvent, une fois de plus, que la musique s'enrichit d'amitié et d'audace.