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Des millions de personnes souffrent aujourd'hui d'anxiété, de phobies, de dépression. La souffrance psychique est devenue massive en France et elle touche toutes les catégories de population. Au-delà des chiffres, quelles sont les causes de ce phénomène ? Que dit-il du fonctionnement de notre société ? Pour répondre à ces questions, Patrick Coupechoux a mené une enquête auprès de ceux qui souffrent et de ceux qui soignent. Toutes les personnes qu'il a rencontrées, cadres de multinationales, ouvriers, médecins du travail, psychiatres, syndicalistes... en témoignent : au cur de la souffrance, on trouve le travail et ses nouvelles organisations, la disparition des collectifs, la mise en concurrence des individus, l'épée de Damoclès de la précarité et de l'exclusion et, au bout du compte, l'isolement. Au-delà de l'entreprise, il y a une société qui a fait disparaître les anciennes solidarités, au profit d'un " homme économique ", individu du marché, libre et performant. Une société qui maltraite de plus en plus le sujet, livrant celui-ci à une véritable " pathologie de la solitude ". " Cet ouvrage propose un parcours empirique et intellectuel de grande ampleur ", écrit Christophe Dejours dans sa préface, dont l'originalité est de montrer que la souffrance est " un opérateur d'intelligibilité irremplaçable de la condition humaine et de la société ".
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Au cours de l'histoire, on a toujours dénié aux fous la qualité d'êtres humains. On les a brûlés au Moyen Âge, parqués à l'hopitâl sous Louis XIV, enfermés à l'asile, on les a laissés mourir de faim durant l'Occupation, exterminés sous le régime nazi. Pourtant, la folie appartient à l'humanité : elle concerne l'existence même, et pas seulement des symptômes ou ce qui pourrait être leur fondement biologique. Oublier cela, c'est se condamner à ne jamais la comprendre - et à ne jamais entendre ce qu'elle dit de notre monde. Patrick Coupechoux montre que cela n'a rien d'une fatalité
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Dans les quarante années qui ont suivi la libération, notre pays a connu une révolution en psychiatrie. Pour la première fois, on a considéré les malades mentaux comme des êtres humains et l'on a inventé une nouvelle psychiatrie que l'on a qualifiée de « désaliéniste » car elle entendait en finir avec l'asile et l'enfermement.La vie professionnelle de Pierre Delion se confond avec cette révolution dont il a été l'un des principaux acteurs. Son récit nous guide dans cette période créatrice et nous permet de découvrir, de l'intérieur, que cette psychiatrie humaine constitue en fait la psychiatrie, une discipline scientifique située au carrefour de la biologie, des neurosciences et des sciences humaines. Il nous révèle, d'une façon parfois saisissante, ce qu'est une pratique désaliéniste, dans la vie quotidienne, et nous enseigne que le soin, c'est la relation avec le patient, et que celle-ci ne se construit que si l'on est ouvert sur le monde.Aujourd'hui, cette psychiatrie est menacée de disparition au profit de pratiques inhumaines d'abandon et d'enfermement que l'on croyait révolues. C'est pourquoi il est urgent de la défendre.
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