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Des bancs de poissons et les grésillements d'une liaison radio. Un point lumineux, aveuglant, grossit lentement. Antoine Béraud, la trentaine, torse nu, pilote un sous-marin expérimental. Il passe dans un caisson de décompression, reclus, immobile, hors de portée. Aventurier moderne, conquérant, plein de certitudes. Un homme vient plaquer un télex sur le hublot de son caisson. Hélène, sa femme depuis six ans, a eu un accident, chez eux, à Paris. Elle s'est jetée dans la Seine, le corps rempli de barbituriques. Affaire classée. Hélène ? Une présence deux mois par an, une femme tranquille, sans histoires. Secrète, sans doute. Antoine refuse la thèse du suicide et part à la recherche d'indices, de causes. Pour son premier long-métrage, Sébastien Grall a voulu que " se dessine devant nous un personnage imaginaire résultant d'une accumulation de rapports, de souvenirs, de mémoire partagée. L'enjeu du film, dit-il, c'est cette ligne ténue où la découverte d'une vie de femme crée le désir pour cette femme... "